Les rencontres en voyage… et après ? (#1)

Que deviennent les rencontres et les amitiés tissées en voyage ?

Melissa (américaine) et Jessica (suisse) dans la Sutlej (photo issue du site de Melissa)

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Avec Georges et Marie-Té (France) – En montant au Pensi La (4400 m)

Il y a les rencontres avec les « locaux », ceux avec qui on a partagé quelques heures à quelques jours de vie quotidienne, avec qui on a confronté nos habitudes respectives, qui nous ont ouvert les yeux sur leurs qualités (et travers !) mais aussi sur les nôtres, qui nous ont initié à leurs modes de vie, et qui ont transformé inévitablement notre séjour en contribuant à le rendre unique.

Il y a les rencontres avec les « voyageurs » avec qui on a sympathisé (ou non ! … ce dernier cas de figure est très rare !), avec qui on a fait un petit bout de chemin à pied ou à vélo, avec qui on a parfois retrouvé l’espace de quelques heures nos références occidentales et échangé des nouvelles « de par chez nous ou d’ailleurs », et qui ont mis du soleil dans une journée « ordinaire » en voyage.

Quel qu’il soit, notre alter ego de ces instants a influencé le cours de nos voyages, a pu le marquer durablement, et lorsqu’on en revient, que l’on se remémore certaines anecdotes, que l’on visionne certaines photos, les souvenirs rejaillissent, et une petite voix se fait vite entendre « Et lui / elle ? Que devient-il/elle, où se trouve-t-il/elle à cet instant ? ». Une petite voix qui nous incite à prendre (et à donner) des nouvelles de ces amitiés si particulières du « bout du monde », nouées si rapidement et parfois si fortes. Une petite voix qui nous pousse parfois à rechercher la trace de ceux pour lesquels on a perdu tout indice (ce gribouillis sur une feuille volante où était noté l’adresse email ou le site internet du copain de voyage, griffonné rapidement au bord d’une route au moment de se quitter, et qui s’est envolée avant même d’avoir pu rejoindre le carnet de voyage ! – nota : maintenant on photographie les feuilles volantes, comme ça, à moins de perdre l’APN, on garde une trace de ceux qui ne sont pas sur FB… comme nous quoi 😉 !).

Parfois, ce sont ces mêmes rencontres qui nous renvoient des indices de leur présence, via internet, où encore, partent à notre recherche directement ! C’est ce que nous avons vécu ce WE :

Premier acte : Lors de notre retour d’Inde en août, nous avions manqué, à quelques heures près, l’invitation des Lou Gariou (cf. Bicicleta en pays inca, et avec qui nous avions vécu tant « d’émotions fortes » entre salars et Sud Lipez en Amérique du sud) à nous rencontrer entre Isère et Savoie : rendez-vous manqué par faute de temps, car ils prenaient leur avion pour rentrer dans leurs contrées lointaines, alors que nous arrivions tout juste de notre « Himalaya indien », dommage… mais nous tenterons de réparer cela très vite cet hiver… à suivre !

En attendant, nous avons eu des nouvelles de Melissa via son blog ce WE ! Un simple clic nous a remis sur la piste de cette grande baroudeuse américaine, rencontrée brièvement entre Sutlej et Spiti, et qui nous avait gentiment porté nos affaires en fin d’étape, lors d’une rude montée, alors que nos premiers tours de pédales en Himalaya nous avaient un peu entamé !

Second acte : un appel téléphonique dimanche en fin de journée :

– « Bonjour, nous sommes bien chez les TSAGA… ? C’est bien vous qui étiez au Zanskar et au Ladakh cet été ? »

Après notre réponse affirmative, nous avons eu le plaisir de retrouver la trace de Georges et Marie-Té S., rencontrés une première fois dans la montée du Pensi La, puis une seconde dans la vallée de la Suru, et d’évoquer leur parcours cet été, ainsi que leurs futurs projets à vélo !

Un bel échange avec eux, clôturé par leur envoi de nombreuses photos de notre famille au complet (ce qui est assez rare) entre Pensi La et vallée de la Suru. Un grand merci à eux… et à bientôt !

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