Tour des glaciers de la Vanoise – Trail

12-14/08/2021
Avec : Adélie & Ariane
D+ 3770 m, 72 km

Escapade en mode course à pied, entre mère et fille, dans des paysages splendides, à cheval entre Tarentaise et Maurienne. Belle expérience de légèreté ! A reeeeeefaire 🙂

Col de la Vanoise

A peine débarqués du bateau qui nous ramène de Grèce, l’envie de fraicheur et de paysages verdoyants se fait sentir pour Adélie et moi ! Alors dès que les bagages sont à peu près rangés à la maison, la décision est prise de repartir toutes les deux en trail, en Vanoise.

Nous avons beaucoup de chance lors de la réservation des refuges, qui conditionnent notre parcours : deux jours avant de partir, en appelant l’Arpont, bien entendu complet depuis belle lurette (hébergement en intérieur et sous tente) en ce mois d’aout bondé en montage et contraint par les normes anti-COVID qui limitent les capacités d’accueil, la gardienne nous conseille d’aller voir régulièrement sur le site de réservation des refuges, si jamais il y a des désistements. Elle n’y croit pas trop, mais bon, sait-on jamais…
Et OH ! Miracle… le soir même deux places se libèrent !!!!!!!!
Or en discutant chaque soir dans les refuges, nous apprendrons que les randonneurs (parfois sous tente faute de place, le bivouac est interdit hors des refuges) ont tous réservé depuis plusieurs semaines, voire mois…

Nous partons ultra légères : deux micro sacs comportant le strict nécessaire (veste, gore-tex, collant, frontale, pharmacie, sac à viande pour les refuges, tél, barres, eau… et mini-Uno 😉 avec lequel nous avons inventé des tas de manières différentes de jouer !).

L’itinéraire sera le suivant :
J1 (1/2 journée) : Pralognan – refuge de l’Arpont
J2 : (journée) : Refuge de l’Arpont – Refuge de l’Orgère
J3 : (1/2 journée) : Refuge de l’Orgère – Pralognan (via Peclet-Polset)

J1 : Pralognan – refuge de la Vanoise – refuge de l’Arpont

En fin de matinée, dominées par l’Aiguille de la Vanoise (bon souvenir avec SebL et Nico :), il y a qqs années) nous commençons la montée vers le col de la Vanoise. Aux Barmettes, le télésiège déverse un flot ininterrompu de randonneurs qui vont voir la cascade du Vallonet cinq minutes plus haut, ou montent manger au refuge de la Vanoise, à peine situé 500 m plus haut. Difficile de marcher tant il y a de monde sur le sentier ! Mais une fois passé le col de la Vanoise, nous ne rencontrerons plus grand monde jusqu’au refuge de l’Arpont : le contraste est saisissant ! Petit coucou à la Grande Casse, et à nouveau souvenir d’une magnifique journée de ski de rando avec SebV et Nico (toujours !…). Ces deux jours vont être l’occasion de raconter à Adélie tous ces moments exceptionnels passés en alpi ou en ski sur les sommets qui nous entourent.

Une fois dans le refuge, un violent orage s’abat sur le massif, obligeant les campeurs à venir s’installer dans la salle commune, pour y passer la nuit. Covid ou non, en montagne, un refuge conserve sa vocation première : pouvoir s’y REFUGIER en cas de problème, ouf !

J2 : Refuge de l’Arpont – refuge de Plan Sec – col du Barbier – refuge de l’Orgère

C’est parti pour une longue et belle étape en balcon. Un peu avant Aussois, nous rencontrons un joueur de cor des Alpes… pliable. Un cor téléscopique, léger, spécial randonneur ! Son propriétaire est parti de la ville de Menton, et se donne quelques semaines pour remonter dans le Valais suisse à pied, à travers les Alpes. Pendant un moment, nous avons le privilège d’un récital, en plein milieu du sentier, puis chacun repart, nous vers le Sud, lui vers le Nord.

Au niveau des barrages de Plan d’Amont et Plan d’Aval, nous faisons une petite pause au refuge de Plan Sec. Adélie succombe à la tentation d’une fameuse « tarte aux myrtilles ». Grave erreur. La pire expérience culinaire que nous ayons vécu en montagne : une espèce de confiture de myrtilles étalée sur une pate sortie tout droit du congel’. Le tout pour un prix rédhibitoire. Elle est tombé dans le piège de la « tarte aux myrtilles faite maison », mais il n’y a qu’en faisant qu’on apprend.

Un peu après le col Barbier, des dizaines de vautours s’activent sur une charogne, nous, nous continuons vers l’Orgère, ça commence à faire un peu long, et l’envie de manger réapparait !

J3 : Refuge de l’Orgère – col de Chavrière (2796 m) – refuge de Peclet Polset – Pralognan

Aujourd’hui, une fois passé le col de Chavrière, c’est 1400 m de descente qui s’offre à nous. Les genoux d’Adélie vont s’en souvenir malheureusement pendant de longues semaines…

En attendant, le temps splendide nous fait apprécier cette belle matinée. Seules en montagne depuis le matin, les randonneurs réapparaissent en masse sous le refuge de Peclet-Polset. A midi nous sommes à Pralognan, on rentre rapidement chez nous, car la demoiselle enchaine le surlendemain avec son stage ski de fond-biathlon…

Belle bouffée d’oxygène et de nature !

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