[Croatie] – Traversée le long de la cote sud de l’île de Krk

Où nous affrontons une tempête nocturne, où nous retrouvons le civilisation à Punat et sommes contraints de dormir avec des boules Quiès, sur notre plage pourtant éloignée de la marina !

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Jour 6

Aujourd’hui nous longeons la côte sud de l’île de Krk. Les pauses s’enchainent. En premier lieu sur l’une des rares plages aménagées, afin de faire le plein de … glaces 😉 . Car :

« Enfants et ados bien nourris, moral garanti ! »

 

Ensuite, il nous faire le plein d’eau : Yogi nous a indiqué un robinet sur la côte, qu’on ne doit pas louper ! Alors, sur nos kayaks, on écarquille les yeux pour distinguer, dans la baie de Stara Baska, ce qui pourrait ressembler à un point d’eau ! On finit par le trouver : il s’agit d’un réservoir d’eau potable, dont le trop plein sert à tout, et à tout le monde. Un panneau indique qu’il est interdit d’en boire l’eau, mais encore une fois nous faisons confiance à Yogi, qui nous a bien précisé qu’elle était potable.

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Peu de temps après, avant de sortir de la baie et de n’être plus abrité (car le vent se lève à nouveau), nous accostons dans une superbe petite crique pour la nuit. Les enfants se régalent, car le fond tombe brusquement, permettant d’observer de très nombreux poissons.

 

Alors que nous nous couchons, les premières gouttes retentissent sur la tente. Nous l’avons plantée à l’arrière de la plage, sur un terrain sableux, bien plat. Était-ce bien judicieux ? Il s’avère qu’un très gros orage s’abat sur la côte, et l’eau de ruissellement du versant s’accumule dans le replat… pile au niveau de notre tente ! Dans ce sol sableux détrempé, les sardines de la tente sautent les unes après les autres. Seb l’ « attache » donc avec de gros blocs. Puis nous nous réfugions tous dans l’abside centrale, car l’avancée où dorment les parents, est une vraie mare !

L’orage va durer une bonne partie de la nuit, on aura peu dormi, mais bien rigolé !

 

Jour 7

 

Ce matin, la côte offre un relief très découpée, avec de nombreux îlots et grottes à découvrir. Petite pause du midi et explorations !

 

Nous poursuivons ensuite dans la baie de Punat, véritable petite mer intérieure, qui constitue la plus grande marina de Croatie. En effet, des dizaines et des dizaines de bateaux y sont « garés ». Nous entrons au port pour faire le plein de nourriture, car ils mangent comme des ogres, nos jeunes ! L’air marin ça creuse…

Sur les quais bétonnés, des tas de gens font bronzette, coincés entre la rue, la promenade piétonne, et les accès cimentés à la mer. L’eau n’est pas des plus limpides, juste à la sortie de la marina… C’est étrange tout de même, ce besoin de concentration qu’a l’être humain, alors qu’il existe, à moins d’1 ou 2 km, de magnifiques plages aux eaux turquoises ?

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Sur les quais de Punat, l’heure est aux courses et au remplissage des « soutes » de nos embarcations

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Baie de Puant et ile de Košljun (source : Aurea)

Nous nous dirigeons ensuite vers l’ile centrale de Košljun, qui abrite un monastère franciscain et un petit musée ethnographique qu’on aimerait bien visiter. Malheureusement, le site vient de fermer lorsque nous débarquons.

 

Cela signifie qu’il est temps pour nous de trouver un coin pour dormir ! Nous ressortons de la baie, tandis que de nombreux bateaux cheminent en sens inverse pour rentrer au port. Quelques minutes plus tard, nous accostons sur une petite plage, bordant la belle pinède de Punat. Nous installons la tente dans la forêt et profitons des derniers rayons de soleil sur la plage.

 

Mais dès la tombée de la nuit, la vie nocturne de la marina retentit dans toute la région : on se croirait au beau milieu d’un festival de musique techno, qui résonne très loin aux alentours. Pour ajouter un peu plus de décibels à la sonorité ambiante, un bateau-boite-de-nuit va et vient au large !

Nous apercevons également une lumière bleutée passer sous l’eau, à quelques centaines de mètres de notre plage : la lumière émerge progressivement à la surface, nous permettant de comprendre qu’il s’agit d’un mini sous-marin. Il transporte des touristes et éclaire les fonds marin, pour des observations nocturnes. Nous le verrons passer toutes les demi-heures : quel peut être l’impact de ces équipement sur la faune marine ?

En tout cas, ce soir, dans la tente, c’est la première fois (depuis que nous voyageons) que la plupart des membres de la famille dorment… avec des boules Quiès !

 

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