[Croatie] – Lectures

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Voici quelques livres lus, avant et pendant, cette petite itinérance en kayak de mer.

A noter tout d’abord la librairie en ligne spécialisée dans tout ce qui a trait au canoë ou au kayak :       logo

  • Revues relatives aux aventures en kayak de mer

Nous nous sommes (re)-plongés dans les magazines « Carnets d’Aventures » et les récits en lignes de « Mytrip », qui font une large place aux aventures en kayak. Nous avons donc complété notre « collection » en relisant un certain nombre de numéros du magazine. Notamment le hors série n°20 de 2010, très complet, même s’il date un peu au niveau matériel. Mais depuis, de nombreux autres numéros ont traité également du kayak, il faut chercher un peu.

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Également un autre très bon article de la revue « Canoé-kayak magazine » :
« Cres : perle croate », Puyfoulhoux T., Canoé-kayak magzine, 2011.

 

 

  • Guide généraux sur la Croatie

Toujours déçus par les guides de voyage et leur ribambelle d’avis sur les « incontournables » à faire/ne pas faire (orientés vers les hôtels, les restaus… comme si notre salut en dépendait) cette année nous avons opté pour le joli guide Gallimard sur la Croatie (trouvé d’occas’ sur le Net), qui décrit bien le pays : rien de révolutionnaire, mais au moins il est superbement illustré, comme tous les guides de cette collection !

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  •  Guide naturaliste
    •  « Faune et Flore de la mer Méditerranée », Enric Ballesteros, Ed. Biotope, 2016

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Un guide d’identification complet et intéressant, avec de très belles illustrations, il a plu aussi bien aux grands qu’aux petits. Ce livre a passé de nombreuses heures dans les mains de Titouan sur le kayak (tandis que Seb, lui, pagayait !), ou encore sur les plages à l’ombre du tarp.

  • Littérature croate
    • « Hotel Z », Ivana Bodrozic, Actes Sud, 2012

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Ce livre a pour titre original « Hotel Zagorje – Hotel Tito ». Comme l’auteure de ce roman (fortement autobiographique), la jeune narratrice est née à Vukovar, et doit fuir la guerre des années 1990. Commence alors pour elle, sa mère et son frère, une vie d’errance, une vie de réfugiée dans son propre pays, en attendant des nouvelles (qui n’arriveront jamais) de son père disparu dans le massacre de Vukovar, par les Serbes.

La fresque de Rab intitulée « Vukovar », a pris ainsi un sens particulier pour nous, car nous l’avons découverte simultanément à la lecture du livre « Hôtel Z ».

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Cet ouvrage a reçu de nombreux prix. Il était intéressant de se plonger dans un récit qui est très apprécié des Croates. On voit passer les 10 années d’attente et d’errance de ces déplacés de guerre, à travers le regard d’une enfant, pour laquelle, la vie, quelle que soit ses difficultés, peut être riche de rencontres et de découvertes (pas toujours de son âge…), malgré une angoisse qui ne s’estompera jamais.

Enfin, ce roman a eu un écho particulier pour nous : ayant prêté  notre maison cet été à une famille migrante kosovare (via l’Association « Les Vertacueillants » ), nous avions matière à réfléchir sur les conséquences des conflits qui affectent les populations du monde entier. Ces conséquences perdurent parfois durant des décennies. Si on prend l’exemple du Kosovo, cette ancienne province Serbe a proclamé son indépendance en 2008, mais sa souveraineté n’est pas reconnue par la Serbie et la Russie, et le pays n’est pas entré à l’ONU. Il est encore « occupé » par les forces internationales, afin de garantir une stabilité qui n’est toujours pas acquise en 2019, dans un pays rongé par les trafics en tout genre…

  • Récit d’aventures en kayak de mer

Alors, dans cette catégorie, on a lu un peu de tout… et ce n’est pas fini.
Des récits dans le Grand Nord, comme dans le grand Sud, ce qui montre bien que le kayak peut se pratiquer « presque partout » !

  • « Aventurier des glaces », Nicolas Dubreuil, Ed. de La Martinière, 2012

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Celui-là, c’est le papa d’Ariane qui nous l’a fait de découvrir : « Tiens, je te le donne. C’est une autobiographie, donc fatalement ça tourne quand même beaucoup autour de lui... Tu verras, il est un peu allumé, mais ça se lit très bien. Et puis il fait du kayak, alors ça devrait te plaire » .

Soit.
Voyons voir.
Et bien on n’a pas été déçu ! C’est un récit « bourrin », d’ « un homme, un vrai », un dur à cuire. Mais il y a beaucoup d’autodérision dans ce livre, et un amour véritable des peuples du Grand Nord. Ça se lit d’une traite ! Le premier chapitre donne le ton : l’auteur raconte son initiation au kayak de mer à 18 ans, lors d’un voyage en Alaska d’où il aurait pu ne pas revenir. Il accompagnait un drôle d’individu, qui se fichait pas mal si le « p’tit jeune » rentrerait vivant ou pas de ce voyage ! Mais laissons son éditeur présenter mieux que nous cet ouvrage :

« Passant plus de huit mois par an près des pôles (notamment au Groenland), l’explorateur sillonne en kayak, à ski, en traîneau et à pied les régions de l’Arctique et de l’Antarctique. En partageant la vie et l’intimité des peuples de l’Arctique, il témoigne de l’évolution de leur vie quotidienne et de ses bouleversements. C’est en 1987, à dix-huit ans, qu’il découvre son goût pour l’aventure, remontant seul pendant un mois les côtes de l’Alaska, après avoir été abandonné par son compagnon de route, un ancien mercenaire recommandé par ses parents ! Un an plus tard, il rallie le Grand Nord, qu’il ne quittera plus. Après avoir frôlé la mort à de nombreuses reprises, il connaît tout du monde des glaces. Ses risques (un ours mal luné, une banquise fragile, des conditions extrêmes…), mais surtout ses bonheurs (la découverte de terres jamais explorées, la vie aux côtés des peuples du Grand Nord, la chasse au narval, mythique animal à corne…). » (Ed. de La Martinière)

  • « Passagère de l’Arctique – En kayak dans le passage du Nord-Ouest », Anne Quéméré, Locus Solus, 2016

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Il s’agit du récit d’une tentative de traversée par le passage du nord-ouest, pris par les glaces une partie de l’année. L’engagement est réel, mais après avoir lu le livre de Nicolas Dubreuil, ce récit a moins de consistance. Néanmoins, ces différentes lectures donnent bien envie d’aller pagayer plus au Nord !

  • « Le Niger en kayak – Histoires de navigation, de chasse, de pêche et aventures », Henri Lothe, Ed. Susse, 1946

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Rien à voir avec le Grand Nord, c’est bien du Sud qu’il s’agit ici. Nous avons, depuis toujours (!) sur nos étagères, ce livre du grand explorateur Henri Lothe. Il faut être quelque peu intéressé par l’Afrique pour bien apprécier ce récit, qui raconte une exploration ancienne (entre deux guerres) du fleuve Niger en kayak (de fabrication française). C’était alors le seul moyen de transport que l’auteur avait trouvé, pour se déplacer en toute indépendance. Beaucoup d’illustrations : photos d’époque en noir et blanc et dessins.

  • Littératures enfants
    • « Apoutsiak, le Petit Flocon de neige », de Paul-Emile Victor

Un beau petit livre, d’un grand écrivain-explorateur ! Les très jolis dessins sont également de l’auteur. On revient aux origines du kayak, au Groenland.

Le livre présente deux lectures possibles : d’abord l’histoire d’Apoustiak, chasseur-pêcheur inuit, de sa naissance à sa mort ; puis les illustrations plus encyclopédiques sur la vie des inuits.

A conseiller sans hésitation jusqu’à 10 ans. Mais même après, on apprend plein de choses !

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    • « Fantomette et l’ile de la sorcière », de Georges Chaulet, Bibliothèque Rose, 1964 réédité en 2011.

Ah ! Fantomette ! Elle a pris quelques rides depuis 1964 date de la parution de ce livre ! Le vocabulaire employé par les enfants qui sont les héros de l’histoire, nous semble désuet, et n’est plus du tout le même qu’aujourd’hui ! Mais Titouan (8 ans) a beaucoup aimé !

C’est l’un des rares romans jeunesse traitant de kayak, ou plus exactement de canoë sur rivière.

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