Kirghyzstan : Bishkek et le retour à la maison

a_carteTracé de notre parcours à travers le Kirghizstan

Notre séjour à Bishkek permet un « retour » en douceur, avec les plaisirs de la modernité, et d’une nourriture un peu plus variée, pour nos estomacs fatigués !

On en profite aussi pour faire un brin de « culturel », avec la visite du musée national marqué par la présence de nombreuses fresques en bronze de l’époque soviétique. Lors de la visite de ce musée ethno-historique, notre compréhension reste malheureusement très superficielle, les indications étant uniquement mentionnées en cyrillique….

Img_0234Une des fresques murales du musée national, en l’honneur de Lénine.

Seb passe la soirée à empaqueter les vélos dans les cartons que nous avions laissés à l’hôtel.

2 h du matin, le 15/08. Le réveil sonne. C’est l’heure de se préparer pour rejoindre l’aéroport international de Bishkek-Manas. On passe au moins 3 à 4 fois des portillons qui nécessitent de transbahuter nos immenses cartons. Les esprits s’échauffent avec une douanière qui nous impose de laisser les chariots alors que notre « parcours du combattant » pour faire enregistrer nos bagages est loin d’être terminé. C’est bien la 1ère fois que nous croisons la route d’une personne aussi inflexible face aux enfants. Pendant toutes ces tergiversations, Adélie est prise d’une envie (très très) pressante dans la zone d’enregistrement des bagages. Pas de toilettes en vue, impossible de passer la douane et de revenir aux bagages, nous sommes pris en étau entre 2 postes de contrôle de sécurité et douane. Et l’attente s’éternise. Elle patientera sans petite catastrophe, mais avec quelques larmes…

Le retour à la maison se fait finalement (presque) sans encombre grâce aux bus et à l’aide providentielle de Pierre-Larry qui réussit à nous « retenir » le conducteur du bus de l’aéroport de Genève pour que nous puissions embarquer notre bardas alors que nous avions quelques minutes de retard…

On profite de la correspondance à Grenoble pour faire le plein de ces sandwichs ronds avec une sauce infâme, que nous détestons le reste de l’année mais qui prennent là (après plus d’un mois en Asie centrale) une saveur toute particulière. Nous aurons d’ailleurs bien besoin de cette énergie pour échanger (virilement) avec le chauffeur de bus (remplaçant) qui refuse, dans un premier temps, de prendre nos bagages dans SON bus sous prétexte qu’il risque d’être plein. Grâce au pouvoir de persuasion de Seb, on arrive finalement à trouver un terrain d’entente pour tout ramener à la maison avec un bus … à moitié vide.