Kirghyzstan : La descente vers la vallée de Jumgal

La piste du versant Nord du col (pereval en kirghize) Tuz Ashuu est très raide. Les premiers kilomètres se font intégralement sur les freins. Le paysage est tout en nuances : on retrouve toute la palette de couleurs du rouge au vert.

À travers la steppe, …

La piste n’est pas toujours bien marquée et nous amène à traverser certains pâturages « à vue ». Les quelques bergers rencontrés ont l’air un peu surpris : ils ne doivent pas croiser des cyclos tous les jours par ici, qui plus est avec des enfants !

IMG_9873_panoLa « vraie » piste qui relie Kyzart à Kilemche

Peu avant de rejoindre Kilemche, nous retrouvons une « vraie » piste où doivent circuler quelques véhicules par jour. La piste continue à descendre en traversant de jolis petits défilés. Après avoir enfin rejoint la vallée principale, nous cherchons à dormir le long de la rivière. L’orage nous précipite sous la tente.

Img_9878Notre camping sauvage, en bordure de rivière

 Img_9894Le p’tit dej (rustique) servi (comme toujours) par Seb, sur une « nappe » Vaude !

Aujourd’hui nous devons rejoindre à Kyzart, le « grand » axe entre Kochkor et Chayek. Nous profitons encore une bonne matinée de la piste bien roulante et au profil descendant. Sur ce parcours, un jeune cavalier nous escorte pendant près d’1 heure, avec l’envie d’échanger ses impressions avec Gaspard à propos de leurs montures respectives.  Plus loin, comme souvent au Kirghizstan, on croise des ruches installées sur des toutes sortes de véhicules (roulotte, camion, …) pour mieux nomadiser pendant la saison des fleurs.

Img_9900Les ruches ambulantes

Peu de temps avant d’arriver au village de Kyzart, la civilisation se rappelle à nous avec la présence de quelques mausolées.

 Img_9904Adélie se laisse tracter par sa maman avec le dispositif « follow-me »

On arrive sur le grand axe et nous sommes rassurés. La route est assez souvent asphaltée et la circulation est tout à fait raisonnable (1 voiture toute les 15 min). La fin d’après-midi et son cortège orageux arrive à grand pas. Le secteur ne dispose pas de guest-house et nous sommes contraints de demander l’hospitalité dans le premier village rencontré. Sans trop de soucis, nous plantons notre tente dans un jardin qui sera vite transformé en terrain de foot avec une bonne partie des enfants du quartier.

 Img_9918Nos tentes dans le jardin d’un villageois

Durant la journée suivante, nous retrouvons progressivement la « civilisation » et traversons quelques villages égrainés le long de la vallée de Jumgal. Les cimetières constituent les principaux monuments kirghizes. Chaque village possède le sien, parfois deux, un à l’entrée du viallage, l’autre à la sortie, plus ou moins intéressant d’un point de vue architectural.  Des yourtes à structure métallique y sont généralement présentes et marquent leur appartenance à ce mode de vie traditionnelle.

 Des cimetières kirghizes, avec des yourtes métalliques

IMG_9935_panoDu vrai goudron dans la vallée de Jumgal

Img_9932A chaque pause, Gaspard sort son jeu de cartes !

En début d’après-midi, on arrive le village de Chayek, le gros bourg de la vallée. Seb rend visite à une guest-house, car tout le monde rêve d’une bonne douche pour évacuer la poussière des derniers jours, mais il ne revient pas très emballé. Après une concertation familiale, on choisit de reprendre nos vélos pour continuer notre route. Peu avant Kok Oy, on demande à dormir dans le jardin d’une famille. L’accueil est très chaleureux et on se fait inviter à partager le repas traditionnel à base de pommes de terre.

Img_0007Notre camping privé avec vue panoramique

La Kokomeren ou la vallée de Kyzyl Oy…