Où nous repartons pour de vrai en kayak de mer, où nous découvrons des plages paradisiaques, où nous faisons le plein d’eau et de nourriture à Paradise Beach (loin de l’idée du Paradis 😉 ).
Cette fois-ci, c’est la bonne ! On repart vers le sud, afin de contourner l’île de Rab par l’Est.

Côte sud-ouest de Rab

Bienvenue chez nous ! (Sahara Beach)

Sahara Beach en fin d’après-midi
Jour 1

On quitte Rab par le canal sud, entre Rab et Dolin
Petite étape pour ce premier jour, car, pour des raisons logistiques, nous ne pouvons partir qu’à midi. Nous empruntons le canal entre Rab et l’île de Dolin, et nous nous arrêtons avant le cap sud de Rab (Uvala Pudarica), car le vent est encore fort suite aux perturbations des derniers jours.
Jour 2
On double le cap sud-est, pour longer durant deux jours les falaises arides de la cote Nord-est, et remonter vers le Nord.
Un petit mal au bras se fait sentir chez certains, heureusement l’étape est encore courte aujourd’hui, pour finir de s’échauffer !
Les plages sont moins nombreuses sur ce versant, nous rejoignons donc directement notre site de bivouac (Uvala Krklant). Le tarp est installé pour les heures chaudes, puis on plante la tente dans la soirée.
En effet, durant la journée (à partir de 10 h du matin), la plupart des criques sont occupées par des petits bateaux de vacanciers. Le plus souvent, les gens restent sur leur embarcation, et débarquent peu sur les plages.
Ensuite, dès 17h-18h, tous les bateaux repartent, laissant les lieux très sauvages. Seuls quelques moutons-acrobates nous tiennent compagnie, et on se demande bien comment ils font pour se déplacer sur les falaises !
Jour 3
Les avis au sein de la famille sur ce début de journée sont mitigés : si Seb se régale de paysages calcaires sauvages, Gaspard trouve le temps long car il a l’impression de ne pas avancer : pour lui, le paysage ne change pas assez vite à son gout.
Dans l’embarcation des filles, c’est la mouise : elles n’ont pas eu l’idée du siècle en accrochant ce matin la bouée à l’arrière du kayak, pour la tracter et éviter de la dégonfler. Cela génère un frottement terrible qui ralentit énormément le kayak. Dans le même temps, un kayakiste (surement bien entrainé) nous double à une vitesse incroyable, minant un peu plus le moral de ceux qui semblent faire du surplace ! Elles finissent par l’attacher sur le kayak, ce qui est un peu mieux.

Mauvaise idée : la bouée génère trop de frottement

Meilleure idée : mais la prise au vent de la bouée n’est pas optimale !
Après avoir dépassé la grotte sous-marine de l’Ours (Medova Buza), la plage de San Marino (Paradise Beach) est en vue, il s’agit de l’une des rares plages de sable de Croatie, et on la retrouve en photo sur de nombreux prospectus, affiches… Pour nous le contraste est saisissant avec les dernières 24 h : la plage est tellement bondée, que de loin, il nous est impossible de distinguer le moindre grain de sable. Yogi et Sanela nous avaient conseillé de passer très vite, maintenant on comprend pourquoi.

Paradise Beach à San Marino : il faut se frayer un chemin entre les baigneurs

Paradise Beach à San Marino : après les courses, on range minutieusement l’eau et la nourriture, pour équilibrer les kayaks
Mais ce n’est pas grave : on part faire le plein d’eau et les courses, Gaspard déniche une douche, ce qui fait son bonheur, et on repart !
Nous arrivons à Sahara Beach, plage de sable toute ronde, pour y passer la nuit. Le site est magnifique ! Il nous faut marcher une bonne centaine de mètres pour pouvoir avoir enfin de l’eau jusqu’à la taille.
Demain, nous traverserons en direction de l’île de Sveti Grgur.