Traversée du Zanskar à pied

… où nous découvrons de magnifiques petits villages, véritables oasis dans ce décor minéral, où les chemins vertigineux avec des enfants nous auront demandé une vigilance constante, où Lobsang cuisinera d’une main de maître chaque jour pour nous faire découvrir les délices de la gastronomie des montagnes himalayennes…

Du 23 au 31 juillet 2016

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Shingo La (5100 m)

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Sous le Gumburanjon, montagne sacrée des bouddhistes du Zanskar

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Monastère de Phuktal, niché dans sa grotte

Samedi 23 juillet 2016
Keylong – Zanskar Sumdo (3900 m)

Lobsang est ponctuel ce matin. Après avoir chargé le pick-up qui nous permet de quitter Keylong, , nous saluons Dan, et partons avec notre guide. Adélie est très motivée pour faire le trajet dans la benne avec Seb et Lobsang : nous lui avons tellement décrit nos expériences en « bétaillière », qu’elle ne raterait cette « aventure exceptionnelle » pour rien au monde ! Et en effet, une fois arrivée à Zanskar Sumdo, elle nous dira que c’est « trop génial de voyager dans la benne ! »

Avant de quitter Keylong, opération « récupération des victuailles » pour les prochains jours : à chaque boutique où nous nous arrêtons, tout a été bien emballé, prêt à être immédiatement chargé : une centaine d’œufs, 3 sacs de pommes de terre, oignons, etc… Lobsang a fait du bon travail la veille !

Au contrôle de police de Darcha, nous sommes abordés par 2 motards musulmans. Ils nous parlent immédiatement des attentats survenus ces derniers jours en Europe (notamment les 85 morts de Nice, que nous avons appris avec une semaine de retard, ayant très peu de connexion en Inde), et revendiqués par l’Etat Islamique. Ils cherchent avec insistance à nous faire comprendre qu’ils sont désolés pour ce que nous vivons en Europe, et que leur religion ce n’est pas cela, que ce sont des fous qui prennent en otage leur islam, etc… Mais ne sachant à qui nous avons affaire, nous restons dans un premier temps sur la réserve. Peu à peu, face à leur volonté de s’excuser pour des inconnus à des milliers de kilomètres de chez eux, nous nous relâchons un peu, et nous nous quitterons avec des accolades !

Nous arrivons rapidement à Zanskar Sumdo, petit camp estival constituant une étape de début (ou de fin) d’une traversée du Zanskar. Une famillle vit dans une petite cahute en pierres, et récupère une « taxe » de camping. Des VTTistes suisses viennent nous saluer : ils sont un groupe de 6, et viennent d’arriver, pour réaliser la même traversée que nous mais en VTT léger. Leur caravane de chevaux suivra avec le matériel. Leur STAFF est impressionnant : tente mess, une tente igloo par personne, une tente-douche, une groupe électrogène pour charger smartphones et batteries diverses, et… 5 ou 6 poules qui pondront des œufs en route, et terminerons peut-être dans la casserole, qui sait !!!. Les bouddhistes étant végétariens, il n’y a pas de viande au menu, sauf pour les touristes. Les protéines sont apportées par les légumineuses et les œufs.

Pour compléter notre équipe, nous faisons la connaissance de Odzer, jeune aide guide de 20 ans, extrêmement vif et plein de bonne volonté. Nous découvrons également notre horseman, Chombel, père de 5 enfants : le sourire « incrusté » dans le visage, il renvoie une joie de vivre impressionnante !

Et qui voyons-nous arriver en fin de journée ? Et bien le horseman que nous croisons depuis Kaza !!! Une belle accolade de bienvenue entre nous ! Il a parcouru toute cette distance pour accompagner le groupe de VTTistes suisses !!

Dimanche 24 juillet
Zanskar Sumdo (3900 m) – Chumik Nakpo Lower (4550 m)

Le chargement des chevaux est assez long ce matin : il faut que chacun se rode ! A la demande de Chombel, nous avons démonté le tandem PINO au maximum, mais sans toutefois le scinder en deux, afin de ne pas fragiliser les différents câbles. Différents essais de chargement sont effectués, mais la configuration retenue est la suivante : le tandem, le vélo de Seb et le petit vélo de Titouan iront tous sur le même cheval blanc. Chacun vérifie qu’il n’y a aucun frottement susceptible de blesser le cheval. Nous conserverons le vélo de Gaspard, qui va lui permettre de faire du VTT, et de descendre plus vite également. Il mettra parfois, sur le porte bagage arrière, Adélie ou Titouan alternativement ! Au total nous avons huit chevaux, pour l’ensemble du groupe.

Petite étape aujourd’hui pour des adultes, mais largement suffisante pour les enfants. Cette remontée du versant sud du Shingo La, s’effectue en alternance entre chemin et piste en construction. En effet, l’objectif du Gouvernement indien est de désenclaver rapidement le Zanskar, et celui-ci est attaqué de toute part par des routes en construction. Le piste actuelle atteint le col du Shingo La (5100 m) depuis l’an dernier, et rejoindra Padum dans quelques années. Nous souhaitions connaitre cette partie du Zanskar sauvage qui disparaîtra bientôt, ce qui a contribué à nous motiver pour le traverser cette année.

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Pause du midi

Dsc04451Nous nous arrêtons en aval du site de Chumik Nakpo, qui est occupé par les VTTistes suisses. Le site de notre camp de ce soir se situe à proximité de la rivière et offre, malgré la raideur des versants, quelques emplacements pour planter notre tente, ainsi que celle de Lobsang, Odzer et Chombel. Nous prenons nos repas avec eux dans leur grande tente blanche, qui sera notre tente « mess » à nous !

Adélie a mal à la tête, et nous restons vigilants. Dans les Andes l’an dernier, elle avait été plus fatiguée que ses frères qui « pêtaient la forme » lors des différents passages de cols à 5100 et 5200 m que nous avions effectué, à pied ou à vélo, mais elle n’avait jamais présenté de symptômes alarmants. Cette année, à partir de 4200-4300 m elle a toujours eu très mal à la tête. Et ce soir elle se plaint de forts maux de têtes. Le Doliprane étant sans effet, nous passons à l’aspirine. De son côté, Lobsang est également attentif et lui prépare différents plats spécialement pour elle, à base de plantes locales reconnues pour leur vertus contre le mal des montagnes. Elle a droit en particulier à du thé au gingembre, ainsi que soupe à l’oignon, à l’ail et au gingembre.

Lundi 25 juillet
Chumik Nakpo (4550 m) – Shingo La (5100 m) – Lakhang sumdo (4500 m)

Ce matin le mal de tête d’Adélie a disparu, nous décidons donc de continuer notre ascension vers le col. Au premier passage de torrent, Lobsang qui propose de porter les enfants d’une rive à l’autre, perd une de ses sandales. Nous sommes désolés pour lui, mais il a une paire de baskets en rechange dans son sac à dos. L’arrivée au col se fait au milieu d’une petite tempête de neige et grésil. Les passages de nallah, pieds nus, par ce temps, sont frisquets ! Mais le mauvais temps ne dure pas et le soleil revient, dégageant les sommets alentours, bien plâtrés par ce petit épisode de neige.

Nous ne nous éternisons pas au col, le mal de tête d’Adélie étant revenu. Nous cherchons à descendre rapidement. Les stigmates des travaux des pistes disparaissent progressivement sur ce versant, et après glaciers et névés, nous retrouvons de superbes petits chemins dans les alpages. Dans la descente, Adélie se plaint de plus en plus du mal de tête, et a des nausées, Lobsang se propose alors de la porter sur le dos afin que nous accélérions la perte d’altitude. Un immense merci à lui, car la cocotte n’est pas légère, mais malgré cela nous filons vite vers le bas.

Arrivée à 10 min du camp, nous devons traverser à nouveau une rivière, la Kargiak Chu. Mais l’eau monte très vite dans l’après-midi : en effet, les glaciers fondent, et les torrents se chargent en fin de journée. Le petit pont est en partie submergé, et heureusement que Lobsang connait parfaitement le coin, car le dernier tiers du ponceau est constitué d’un gué totalement invisible avec les eaux ! Il faut avoir le moral pour s’élancer dans ces eaux sombres et tumultueuses, et avoir le pied … marin !

Ouf, une fois de l’autre côté, nous prenons notre temps pour rejoindre le camp, et nous apprécions les jolies fleurs, notamment le « coquelicot bleu » de l’Himalaya, sorte de pavot endémique de la région. Lorsque nous atteignons le camp, la tente mess blanche est montée, et un chaï épicé accompagné de petits gâteaux réconforte tout le monde. Les VTTistes suisses sont encore avec nous ce soir. La perte d’altitude est bénéfique pour Adélie, et l’aspirine semble efficace. A partir de demain nous ne ferons que descendre la vallée, ses maux de têtes devraient disparaitre.

Mardi 26 juillet
Lakhang sumdo (4500 m) – aval de Kargiak (Sking) (4100 m)

Cette journée s’effectue dans une vallée qui s’élargit et devient plus verdoyante. Nous marchons tout d’abord sous la magnifique paroi verticale du sommet sacré du Gumburanjon. Une étape qui se prête particulièrement bien au vélo pour Gaspard, qui transporte également son frère ou sa sœur !

Puis nous arrivons en fin de journée au petit village de Kargiak, où nous prenons un petit gouter avant de descendre au bord de la rivière vers Sking où les tentes sont plantées… toujours avec les VTTistes suisses ! Ca nous amuse, car à pied ET avec les enfants, nous allons à la même allure qu’eux en vélo tout suspendu… Mais on est mauvaise langue, car dès le lendemain, ils vont nous semer, prévoyant une longue étape plus roulante !

Ce soir une cyclo allemande vient à notre rencontre : elle va dans l’autre sens avec un indien et un suisse-allemand, ils ont également pris des chevaux pour 3 jours afin de passer le Shingo La sans briser le matériel. Discussion sympathique !

 

Mercredi 27 et Jeudi 28 juillet
Aval de Kargiak (Sking) (4100 m) – Kuru

Encore une magnifique journée de marche et de vélo dans un décor splendide !

Les petits hameaux s’enchainent, les stupas, les manis… Les enfants sont en pleine forme. Nous arrivons en fin de journée à Kuru, le village du jeune patron, Tundup, de l’agence « Tsarap Himalayan Adventures » (basée à Leh) que nous avons sollicitée. Et en effet, c’est dans la maison de Tundup que nous allons passer les deux nuits suivantes.

Tundup est en trek en ce moment, seule sa femme et ses filles sont là. Cette maison traditionnelle est paradisiaque : des animaux partout (bébés yaks, chèvres, chevaux…), une aire de battage sur laquelle est plantée notre tente mess, sous un grand stupa, de l’eau partout, et une mamie qui prépare l’alcool local, l’arak.

Dans cette ambiance paisible, nous décidons immédiatement de rester ici le lendemain, et de faire une journée de pause.

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Le FAMEUX savon de Titouan : il ressemble beaucoup au petit garçon de l’emballage !!!

Vendredi 29 juillet
Kuru – Phuktal (3870 m) – Phuktal gonpa (3900 m)

Ce matin, Lobsang veut nous inviter chez ses parents pour le petit déjeuner. Nous arrivons chez sa maman à Testa, superbe petit village. Quelques marches raides et étroites permettent d’entrer dans la pièce à vivre, noircit par la fumée du poêle central. Nous mangeons des chapatis qu’elle cuit directement sur le poêle, ainsi que des boulettes de tsampa mélangées au beurre.

Nous poursuivons notre descente de la vallée en rive gauche, jusqu’à l’intersection pour Maling, avec un petit pont de pierres étroit mis en place au niveau d’un rétrécissement de la rivière. A partir d’ici, les chevaux vont continuer en rive gauche, tandis que nous serons en rive droite. Le vélo de Gaspard rejoint les autres vélos avec les chevaux. Après Maling, les choses changent brutalement, et nous devons perdre notre insouciance des derniers jours : en effet, le chemin en rive droite devient une sente étroite dans une versant relativement raide, et le faux pas est strictement interdit, sous peine d’une chute vertigineuse de quelques centaines de mètres, jusqu’à la rivière. Nous sommes extrêmement vigilants pour Gaspard et Adélie. Titouan est sur le dos d’Ariane. L’après-midi, ce sera Lobsang qui portera un peu Titouan également. L’attention est maximale jusqu’au droit de Purne (Khang Sar), où nous arrivons pour midi.

A Purne, le contraste est saisissant entre les eaux sombres de la Kargiak Chu qui confluent avec les eaux turquoises de la Phuktal Chu, pour donner la rivière Tsarap… qui reste sombre en aval ! Au cours de l’après-midi, pendant la montée vers le monastère de Phuktal, il faut conserver notre concentration maximale malgré un paysage grandiose. Puis avant d’arriver à Phuktal, nous traversons à nouveau la rivière par une passerelle himalayenne en branchage qui ne nous inspire pas vraiment confiance ! Gloups… Lobsang prend Adélie puis Titouan sur le dos dans le porte bébé, afin de les faire traverser. Gaspard est suivit de près mais se débrouille comme un chef.

Enfin, au détour d’un virage du chemin, nous découvrons le site spectaculaire du monastère de Phuktal, niché dans une grande grotte au milieu de la falaise. Les cellules blanches des moines sont disposées à flanc de falaise tout autour du monastère. Nous nous arrêtons à la guest-house sous le monastère, tenue par les moines, où nous allons passer la nuit. Lobsang nous propose de nous reposer, avant d’aller visiter de nuit le monastère.

Tandis que nous prenons le frais à l’extérieur, nous voyons descendre du monastère la famille D. et leurs 3 grandes filles, nos voisins du Vercors, qui effectue un trek dans le Zanskar, dans le sens inverse du notre. Nous savions que nous avions une chance de nous croiser à Phuktal, mais en fonction des aléas des uns et des autres, nous ne pensions pas que notre rencontre soit aussi ponctuelle !

Ce soir, lorsque nous arrivons au monastère, les moinillons sont dans la « cour de récré », et leurs rires qui résonnent sous la grotte, s’entendent depuis le bas ! Nous assistons à la préparation de leur repas du soir (soupe de pâtes) dans une grande cuisine noircie, puis une fois qu’ils sont servis, nous mangeons avec les moines et les cuisiniers, à même le sol de la cuisine. Le service nous surprend : un grand seau et une casserole en guise de louche : et oui, pour servir une trentaine de moinillons, en descendant des escaliers escarpés, il faut le matériel qui va bien ! Un très grand moment pour nous. Nous rentrons à la frontale, en n’oubliant pas que le vide est tout proche.

Samedi 30 juillet
Phuktal (3900 m) – Tsetang

Nous allons descendre la Tsarap en rive droite, jusqu’à Anmu. Le sentier nécessite toujours de l’attention avec les enfants. Même s’il est plus large par endroit, quelques passages sont encore bien exposés.

Puis arrive Anmu, et là Lobsang nous dit « ça va être fun, la passerelle ! ». C’est bizarre, ça ne nous fait pas rire du tout : en arrivant au bord de la rivière, le vent souffle, la passerelle en branchage est secouée, tandis qu’en dessous les eaux vrombissantes n’incitent pas à la baignade. Cette passerelle a tout de même une portée d’une trentaine de mètres… De nouveau, Lobsang part en premier, Seb ensuite, puis Lobsang revient chercher Adélie, puis Titouan dans le porte bébé. Gaspard part enfin avec Lobsang derrière lui, et enfin Ariane. La passerelle est constituée de plaques de branchage d’1,5 m de long environ, non jointives les unes aux autres, et laissant entre elles des vides de 50 cm environ… Les deux câbles latéraux sont bas et nécessitent de marcher courbé… Bref ça passe sans problème, mais le souci c’est qu’il faut repasser demain, car nous campons en rive gauche, mais nous continuerons demain en rive droite. En effet, à partir d’Anmu, la piste est en construction, et les enfants pourront faire du vélo. Il faudra donc demain faire passer également le vélo de Gaspard…

Ces passerelles rudimentaires ont été mises en place à la suite de la rupture, en mai 2015, du barrage naturel de Marshun, situé bien en amont de Phuktal. Le 31 décembre 2015, à Marshun, un brusque glissement de terrain est venu obstruer la vallée et a rapidement créé un lac de plus de 15 km de long. Ce barrage a cédé en mai 2015, créant une vague de 5 à 10 m de haut, détruisant l’ensemble des ponts à l’aval, jusqu’à Padum. Néanmoins, les autorités indiennes suivaient ce barrage naturel de prêt, et l’alerte fut donnée afin que les riverains évacuent les rives. Résultat : aucune victime !

Pour nous ce soir, le site de camping est encore magnifique, au milieu des cultures, avec ces petits canaux d’irrigation toujours présents qui sont un régal pour les oreilles.

Lobsang est aux fourneaux, comme toujours après une étape : ses repas auront été d’une très grande variété tous les jours, nous faisant découvrir toute la richesse de la gastronomie des montagnes de l’Himalaya. Nous n’avons jamais mangé deux fois la même chose, un véritable exploit pour de la cuisine de camping !

Dimanche 31 juillet
Tsetan – Ichar

Aujourd’hui, Ariane qui ne souhaite pas voir Gaspard traverser seul le pont, a demandé à Lobsang de l’encorder : bon il ne s’agit que d’un simple brin de ficelle, mais ça rassure la maman ! Gaspard ronchonne, arguant qu’il sait très bien traverser tout seul. Ce matin, sans vent, la traversée est plus sereine que la veille.

Nous croisons un groupe de français originaire de Grenoble, qui traverse le pont en sens inverse : Anny et Guy viennent au Ladakh et Zanskar depuis des années, et leur guide est un très bon ami de Lobsang. C’est d’ailleurs lui qui passe le vélo de Gaspard, aussi à l’aise dans ce numéro de funambule au-dessus de la rivière bouillonnante, que s’il marchait sur une large piste !

Petite étape aujourd’hui qui nous permet de rejoindre Ichar par la piste. Celle-ci est discontinue à un endroit, mais son profil descendant est parfait pour le vélo, et Gaspard continue son rôle de taxi en transportant soit Adélie, soit Titouan.

Arrivés à Ichar en milieu de journée, le site de camping à côté du pont routier ne fait pas rêver, mais il nous permet de remonter les vélos toute la soirée. Tout semble en état de marche, et après un rapide essai, seul un bon graissage est nécessaire ! Côté tandem, seule la gaine du dérailleur a été arrachée, mais les vitesses semblent tout de même fonctionner. A surveiller…

Ce soir, pour notre dernier repas ensemble, Lobsang se surpasse, et le repas est excellent, composé des meilleures recettes du Zanskar.

Puis en dessert, une surprise ! Un gâteau au chocolat avec une inscription spécialement pour nous ! Et réaliser un gâteau au chocolat sans four, cela reste une énigme pour nous !

 

A l’heure du bilan de notre traversée à pied de cette partie du Zanskar, nous retenons des paysages et des hameaux splendides entre le Shingo La et Ichar, des populations d’une extrême gentillesse et à la joie de vivre communicative. Mais les parties de chemins exposés, dominant le vide et nécessitant une concentration constante entre Maling et Tsetang ne nous ont pas laissé les meilleurs souvenirs avec les enfants. Nous sommes heureux d’avoir pu néanmoins découvrir le merveilleux site de Phuktal Gompa, qui sera relié par une route dans quelques années et perdra tout ce charme mystique du monastère inaccessible. Si vous n’allez pas à Phuktal, le chemin en rive gauche semble moins exposé, et peut donc être privilégié avec des enfants.
Un immense merci à Tundup de « Tsarap Himalayan Adventures » pour son professionnalisme, et pour l’organisation parfaite de ce trek un peu particulier avec des enfants… et des vélos complexes à transporter ! Agence à recommander sans réserve, et merci également à Lobsang, Odzer et Chombel, pour leur patience infinie envers nos enfants, et sans qui ce trek n’aurait pas eu la même saveur !

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