Bicicleta en pays inca – Vidéo

De retour de notre périple à vélo en Amérique du Sud, depuis déjà 3 mois, il était temps de trier les longues heures de films ramenées.

Alors en attendant un montage abouti dans quelques temps, voici 8 min d’un pèle-mêle de séquences tournées entre Pérou, Bolivie et Chili, que nous avons pris beaucoup de plaisir à redécouvrir !

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Bicicleta en pays inca – Carnet pratique

Un petit tour de quelques aspects pratiques : les supports cartographiques, les transports en cas de besoin, la nourriture et les ravitaillements en route, les questions d’argent et coût de la vie (en 2015), les aspects sécurité.

Cartes

Les cartes sont assez difficiles à trouver en dehors des Instituts Géographiques Nationaux auxquels on peut rendre visite pour trouver les cartes officielles. A Lima, on peut ainsi avoir accès aux cartes officielles au 1/100 000 alors qu’à La Paz on ne peut demander que des cartes au 1/250 000.

Si vous n’avez pas de GPS ou de Smartphone (avec les fonds de cartes GoogleMap ou OpenStreetMap par ex.), mieux vaut donc arriver dans le pays avec sa propre carte. Sur internet, on en trouve quelques unes de qualité comme par exemple :

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Amérique du Sud – Préparatifs

Montage-frise

Cela fait plusieurs années que ça nous trotte dans la tête, de prendre un peu de recul par rapport à notre quotidien trépidant. Cette année, c’est le grand saut. On part 3 mois à vélo pour partager une nouvelle expérience familiale à travers les Andes (à partir de fin mai pour ne pas trop perturber le calendrier scolaire).

L’équipe sportive sera au grand complet. En tête de peloton, on retrouvera Gaspard (11 ans), suivi d’Adélie (8 ans) bien calée dans le peloton, et enfin Titouan (4 ans), à l’abri dans le gruppetto qui fermera la marche.  Nous, les parents, nous assureront le soutien logistique !

L’idée est de partir à la rencontre de ces peuples des montagnes andines et à la découverte des paysages d’Amérique du Sud. Le vélo, testé depuis quelques années, nous semble le moyen de transport le plus adapté au rythme lent souhaité pour ce voyage ; quitte à réaliser quelques liaisons plus difficiles ou monotones en transports locaux.

Les idées pour le parcours

Volontairement, le parcours n’a pas été défini trop précisément pour laisser libre place aux opportunités et pour s’adapter au mieux au rythme des enfants. Entre Paracas (Pérou) et Salta (Nord-Ouest Argentin), on devrait néanmoins focaliser notre voyage autour de quelques zones-phares dans lesquelles on souhaite passer un peu plus de temps et notamment :

  • Pérou : Les Iles Ballestas et la traversée du désert de Paracas,
  • Pérou : Nazca, ses géoglyphes et ses systèmes traditionnels d’irrigation,
  • Pérou : L’altiplano péruvien autour de Puquio,
  • Pérou : Les sites archéologiques de la région de Cuzco et le Macchu Picchu,
  • Pérou : La traversée de l’Ausangate et de la cordillère Vilcanota,
  • Pérou/Bolivie : La presqu’île de Capachica et la rive nord-est du lac Titicaca,
  • Bolivie : Aller chatouiller les pieds du Sajama, el gigante de Bolivia,
  • Chili : Les thermes des Parcs Nationaux du Nord Chili : Lauca, Surire et Isluga,
  • Bolivie : Les salars de Coïpasa et d’Uyuni,
  • Bolivie/Chili: La région de Tupiza (ou le Sud Lipez et l’Atacama ?),
  • Argentine : La puna et les quebradas multicolores du nord-ouest argentin.

Donc au programme, un voyage centré sur le Sud-Pérou et la Bolivie, avec quelques incursions au nord du Chili et de l’Argentine. Même si ce secteur est relativement parcouru en vélo (y compris avec des enfants), l’idée est parcourir certaines pistes moins fréquentées que les grands axes.

Une alternative à l’avion pour rejoindre l’Amérique du Sud ?

Compte tenu de la durée prolongée de notre projet (3 mois), nous nous sommes posés la question du moyen de transport le plus en phase avec notre vision du voyage, pour rejoindre l’Amérique du Sud.

Le bateau semblait constituer une bonne entrée en matière, pour s’immerger progressivement dans le voyage, peaufiner l’apprentissage en amont d’une autre langue, l’espagnol. N’ayant pas l’âme d’un Moitessier, ni de contacts particuliers pour participer à une traversée trans-atlantique en voilier (avec notre chargement), nous avons étudié la possibilité d’y aller en cargo, via l’une des compagnies qui proposent quelques cabines pour passagers. Malheureusement, la durée (entre 18 et 21 jours, depuis l’Europe) et surtout les prix prohibitifs (environ 100 euros/jour/personne avec pension complète obligatoire) nous ont contraints d’écarter ce moyen de transport.

C’est avec quelques regrets que nous avons réservé nos billets d’avion pour Lima (Pérou), point d’arrivée sur le continent sud-américain, et Buenos Aires (Argentine), que nous allons essayer de rallier avec nos montures.

Nos montures cyclopédiques

Comme au Kirghizstan, Seb tirera la remorque de Titouan (Charriot Corsaire XL, cf. l’actualisation de la page matériel en cours), et Gaspard aura son propre vélo muni de ses sacoches arrières.

Contrairement aux expériences précédentes, le système de tandem amovible follow-me devient peu adapté au gabarit d’Adélie (24 kg). Nous avons donc fait l’acquisition d’un tandem enfant-adulte de type Pino Hase, permettant à l’enfant de profiter du paysage et de pédaler à sa convenance (cf. l’actualisation de la page matériel en cours).

pino_allround_totale

Les principales contraintes : le froid et l’altitude

Dans le parcours imaginé, on devrait passer beaucoup de temps au dessus de 3500 m d’altitude, et même quelques jours au dessus de 4500 m. Les premières semaines, les choix de rythme et de parcours devront être gouvernés par l’altitude, pour que les enfants s’acclimatent au mieux. Même s’ils ont déjà quelques repères liées aux expériences des années précédentes (nuit à près de 4000 m), en tant qu’adulte nous devrons être l’affût des moindres symptômes liées à l’hypoxie.

Les nuits sous tentes devraient être bien fraîches lorsque nous serons en altitude. En effet, nous serons dans ces contrées en plein hiver austral, caractérisé par des belles journées ensoleillées mais avec un froid incisif. Il devrait geler la nuit au dessus de 3500 m d’altitude et des températures nocturnes de -10°C ne seront pas à exclure, alors que les journées devraient être bien agréables (entre 15 et 20°C).