Bicicleta en pays inca – Vidéo

De retour de notre périple à vélo en Amérique du Sud, depuis déjà 3 mois, il était temps de trier les longues heures de films ramenées.

Alors en attendant un montage abouti dans quelques temps, voici 8 min d’un pèle-mêle de séquences tournées entre Pérou, Bolivie et Chili, que nous avons pris beaucoup de plaisir à redécouvrir !

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Bicicleta en pays inca – Carnet pratique

Un petit tour de quelques aspects pratiques : les supports cartographiques, les transports en cas de besoin, la nourriture et les ravitaillements en route, les questions d’argent et coût de la vie (en 2015), les aspects sécurité.

Cartes

Les cartes sont assez difficiles à trouver en dehors des Instituts Géographiques Nationaux auxquels on peut rendre visite pour trouver les cartes officielles. A Lima, on peut ainsi avoir accès aux cartes officielles au 1/100 000 alors qu’à La Paz on ne peut demander que des cartes au 1/250 000.

Si vous n’avez pas de GPS ou de Smartphone (avec les fonds de cartes GoogleMap ou OpenStreetMap par ex.), mieux vaut donc arriver dans le pays avec sa propre carte. Sur internet, on en trouve quelques unes de qualité comme par exemple :

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Y’a l’feu au lac !

Les rives péruviennes nord-est du lac Titicaca, du 9 au 13 juillet 2015.

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Contrairement à nos amis helvètes, qui n’hésitent pas à annoncer qu’il « n’y a pas le feu au lac » pour ne pas se presser et prendre le temps de vivre, nous, de notre côté, nous n’avons pas eu trop de temps pour atteindre la frontière bolivienne depuis la ville de Puno !

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Une Sacrée belle Vallée !

Du 21 au 26 juin 2015, boucle en vélo-train dans la Vallée sacrée des Incas.

21 juin 2015

Départ ce matin pour la Vallée Sacrée des Incas. Nous laissons des affaires à l’auberge Estrellita, nous les récupérerons dans quelques jours. Pour sortir du centre de Cusco, à 3400 m d’altitude, il faut passer un col au dessus de la ville à 3700 m d’altitude. Et ça monte ! Et ça circule autour de nous ! Bref, ce n’est pas trop une partie de plaisir. Nous quittons la route principale après Paroy en direction de Chinchero. Mais là encore, la circulation est soutenue pour les enfants. Alors nous quittons la route, pour une piste secondaire. Et même si ça grimpe très fort, tout le monde est heureux de pédaler (enfin) sur des pistes !

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Cusco, étape culturelle (et touristique) revigorante !

19 et 20 juin 2015

C’est vers 23h que nous arrivons à Cusco, devant l’auberge Estrellita. Alors comment dire ?… Après plusieurs jours à camper, une douche froide au sens premier du terme à Chalhuanca, nous avons envie d’un peu de confort, et surtout, d’une bonne douche bien chaude (une idée fixe non ?!).

Sacsayhuamán

Sacsayhuamán

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Puquio, petite ville provinciale où il fait bon vivre

9-10 juin 2015

La nuit fut fractionnée : d’abord, quelques minutes après nous être endormis, une lampe électrique a fait furtivement le tour de la tente, car nous nous sommes installés à proximité d’un petit chemin qui relie les habitations éparses en-dessous de Lucanas. Il y a donc un peu de passage des habitants qui se rendent visite. Puis un chien est arrivé en hurlant à la mort, visiblement surpris de trouver une tente à cet emplacement, il a heureusement vite continué son chemin, avant de réveiller les enfants !

Descente sur Puquio !

Descente sur Puquio !

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Outch !… Ca monte !

« Qui veut monter haut, monte à vélo », dit le dicton TSAGA.

En d’autres termes, il faut monter lentement pour s’acclimater au mieux à l’altitude.

C’est ainsi que nous allons passer de l’altitude de 500 à près de 4200 m en 4 jours (on va essayer d’enchainer une montée de l’Alpe d’Huez 4 joursde suite !), en traversant un désert montagneux, très minéral, aux températures élevées, malgré le fait que ce soit le début de l’hiver ici.

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Pétroglyphes, géoglyphes, familyglyphes…

Ce matin, une fois les vélos chargés et avant de partir définitivement de l’oasis de Huacachina, nous accompagnons Titouan faire un tour de barque sur le lac, il nous le demande depuis notre arrivée, et son plaisir est immense une fois installés dans l’embarcation ! Même si Gaspard, à la manoeuvre de cette barque instable, manque de nous faire chavirer, et de coincer les doigts de son frère sous les lourdes rames en bois… normal quoi !

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Traversée du désert de Paracas… ou presque !

Vendredi 30 et samedi 31 mai 2015

Seb a terminé de remonter les vélos hier, dans un garage fermé qu’on nous a gentiment prêté, en face de l’hôtel Santa Maria où nous résidons. Il ne manquait rien, sauf  les cadenas, mystère… Un ami du gérant de l’hôtel qui partait faire des courses à Pisco, nous en a ramené 2. Merci !

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Lima (2)

Mardi 27 mai 2015

Les cartons des vélos commencent à nous manquer un peu, car outre des vélos, pratiques pour se déplacer dans les prochaines semaines, ils contiennent également quelques sacoches utiles (vêtements de rechange, etc…) !

Ce matin, nous prenons les choses en main, en essayant de joindre notre compagnie, Iberia. Enfin, vu l’état de notre espagnol, (mais nous avons 3 mois pour progresser (!)), nous laissons la gérante de l’hôtel appeler pour nous ;).

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Lima (1)

Dimanche, 25 mai 2015, Lima nous voilà !

Nous avons remonté (ou etire) le temps, comme Tom et Léa, les héros des « Cabanes Magiques » (ceux qui n’ont pas d’enfants entre 6 et 8 ans, ne peuvent pas connaitre cette référence littéraire incontournable des première années de primaire !).

Donc partis le dimanche 25 mai à 10h, nous sommes arrivés, après 11h40 de vol, le dimanche 25 mai à 17h40 ! Soit on est nul en maths, soit il s’est passé quelque chose.

Après un vol confortable – l’arrière de l’appareil étant peu peuplé, nous avons pu nous allonger sur 2, 3 sièges chacun, quel luxe – c’est plein d’espoir et en croyant à notre bonne étoile, qu’après avoir récupérer nos sacoches, nous nous présentons aux « encombrants », et bien sûr, pas la moindre trace de vélos… Il  ne faut pas rêver non plus.

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Voyagera-t-on vraiment en vélo ?

Il est 8h du matin. Nous arrivons en bus sur le tarmac de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Nous découvrons l’avion qui doit nous emmener à Madrid, notre première escale. C’est un petit avion Bombardier Canadair d’environ 50 places. Les wagonnets des bagages attendent sagement devant la soute, et à l’arrière du convoi, nos cartons de vélos sont là, un peu à l’écart. Autour d’eux, trois techniciens de l’aéroport se sont rassemblés.

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Amérique du Sud – Préparatifs

Montage-frise

Cela fait plusieurs années que ça nous trotte dans la tête, de prendre un peu de recul par rapport à notre quotidien trépidant. Cette année, c’est le grand saut. On part 3 mois à vélo pour partager une nouvelle expérience familiale à travers les Andes (à partir de fin mai pour ne pas trop perturber le calendrier scolaire).

L’équipe sportive sera au grand complet. En tête de peloton, on retrouvera Gaspard (11 ans), suivi d’Adélie (8 ans) bien calée dans le peloton, et enfin Titouan (4 ans), à l’abri dans le gruppetto qui fermera la marche.  Nous, les parents, nous assureront le soutien logistique !

L’idée est de partir à la rencontre de ces peuples des montagnes andines et à la découverte des paysages d’Amérique du Sud. Le vélo, testé depuis quelques années, nous semble le moyen de transport le plus adapté au rythme lent souhaité pour ce voyage ; quitte à réaliser quelques liaisons plus difficiles ou monotones en transports locaux.

Les idées pour le parcours

Volontairement, le parcours n’a pas été défini trop précisément pour laisser libre place aux opportunités et pour s’adapter au mieux au rythme des enfants. Entre Paracas (Pérou) et Salta (Nord-Ouest Argentin), on devrait néanmoins focaliser notre voyage autour de quelques zones-phares dans lesquelles on souhaite passer un peu plus de temps et notamment :

  • Pérou : Les Iles Ballestas et la traversée du désert de Paracas,
  • Pérou : Nazca, ses géoglyphes et ses systèmes traditionnels d’irrigation,
  • Pérou : L’altiplano péruvien autour de Puquio,
  • Pérou : Les sites archéologiques de la région de Cuzco et le Macchu Picchu,
  • Pérou : La traversée de l’Ausangate et de la cordillère Vilcanota,
  • Pérou/Bolivie : La presqu’île de Capachica et la rive nord-est du lac Titicaca,
  • Bolivie : Aller chatouiller les pieds du Sajama, el gigante de Bolivia,
  • Chili : Les thermes des Parcs Nationaux du Nord Chili : Lauca, Surire et Isluga,
  • Bolivie : Les salars de Coïpasa et d’Uyuni,
  • Bolivie/Chili: La région de Tupiza (ou le Sud Lipez et l’Atacama ?),
  • Argentine : La puna et les quebradas multicolores du nord-ouest argentin.

Donc au programme, un voyage centré sur le Sud-Pérou et la Bolivie, avec quelques incursions au nord du Chili et de l’Argentine. Même si ce secteur est relativement parcouru en vélo (y compris avec des enfants), l’idée est parcourir certaines pistes moins fréquentées que les grands axes.

Une alternative à l’avion pour rejoindre l’Amérique du Sud ?

Compte tenu de la durée prolongée de notre projet (3 mois), nous nous sommes posés la question du moyen de transport le plus en phase avec notre vision du voyage, pour rejoindre l’Amérique du Sud.

Le bateau semblait constituer une bonne entrée en matière, pour s’immerger progressivement dans le voyage, peaufiner l’apprentissage en amont d’une autre langue, l’espagnol. N’ayant pas l’âme d’un Moitessier, ni de contacts particuliers pour participer à une traversée trans-atlantique en voilier (avec notre chargement), nous avons étudié la possibilité d’y aller en cargo, via l’une des compagnies qui proposent quelques cabines pour passagers. Malheureusement, la durée (entre 18 et 21 jours, depuis l’Europe) et surtout les prix prohibitifs (environ 100 euros/jour/personne avec pension complète obligatoire) nous ont contraints d’écarter ce moyen de transport.

C’est avec quelques regrets que nous avons réservé nos billets d’avion pour Lima (Pérou), point d’arrivée sur le continent sud-américain, et Buenos Aires (Argentine), que nous allons essayer de rallier avec nos montures.

Nos montures cyclopédiques

Comme au Kirghizstan, Seb tirera la remorque de Titouan (Charriot Corsaire XL, cf. l’actualisation de la page matériel en cours), et Gaspard aura son propre vélo muni de ses sacoches arrières.

Contrairement aux expériences précédentes, le système de tandem amovible follow-me devient peu adapté au gabarit d’Adélie (24 kg). Nous avons donc fait l’acquisition d’un tandem enfant-adulte de type Pino Hase, permettant à l’enfant de profiter du paysage et de pédaler à sa convenance (cf. l’actualisation de la page matériel en cours).

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Les principales contraintes : le froid et l’altitude

Dans le parcours imaginé, on devrait passer beaucoup de temps au dessus de 3500 m d’altitude, et même quelques jours au dessus de 4500 m. Les premières semaines, les choix de rythme et de parcours devront être gouvernés par l’altitude, pour que les enfants s’acclimatent au mieux. Même s’ils ont déjà quelques repères liées aux expériences des années précédentes (nuit à près de 4000 m), en tant qu’adulte nous devrons être l’affût des moindres symptômes liées à l’hypoxie.

Les nuits sous tentes devraient être bien fraîches lorsque nous serons en altitude. En effet, nous serons dans ces contrées en plein hiver austral, caractérisé par des belles journées ensoleillées mais avec un froid incisif. Il devrait geler la nuit au dessus de 3500 m d’altitude et des températures nocturnes de -10°C ne seront pas à exclure, alors que les journées devraient être bien agréables (entre 15 et 20°C).