Après un petit avant gout rapide des hauteurs andines sur le plateau de Pampa Galeras, nous allons remonter durant quelques jours pour rouler sur l’altiplano entre 4200 et 4600 m d’altitude, entre Puquio et Chalhuanca.
Auteur : TSAGA
Puquio, petite ville provinciale où il fait bon vivre
9-10 juin 2015
La nuit fut fractionnée : d’abord, quelques minutes après nous être endormis, une lampe électrique a fait furtivement le tour de la tente, car nous nous sommes installés à proximité d’un petit chemin qui relie les habitations éparses en-dessous de Lucanas. Il y a donc un peu de passage des habitants qui se rendent visite. Puis un chien est arrivé en hurlant à la mort, visiblement surpris de trouver une tente à cet emplacement, il a heureusement vite continué son chemin, avant de réveiller les enfants !
Outch !… Ca monte !
« Qui veut monter haut, monte à vélo », dit le dicton TSAGA.
En d’autres termes, il faut monter lentement pour s’acclimater au mieux à l’altitude.
C’est ainsi que nous allons passer de l’altitude de 500 à près de 4200 m en 4 jours (on va essayer d’enchainer une montée de l’Alpe d’Huez 4 joursde suite !), en traversant un désert montagneux, très minéral, aux températures élevées, malgré le fait que ce soit le début de l’hiver ici.
Pétroglyphes, géoglyphes, familyglyphes…
Ce matin, une fois les vélos chargés et avant de partir définitivement de l’oasis de Huacachina, nous accompagnons Titouan faire un tour de barque sur le lac, il nous le demande depuis notre arrivée, et son plaisir est immense une fois installés dans l’embarcation ! Même si Gaspard, à la manoeuvre de cette barque instable, manque de nous faire chavirer, et de coincer les doigts de son frère sous les lourdes rames en bois… normal quoi !
Bienvenue à Magic Circus Land !
Dimanche 1 et lundi 2 juin 2015
Nous partons assez tôt dimanche matin de Paracas par la panaméricaine en direction d’Ica, ou plus précisemment de Huacachina, une oasis au milieu de dunes de 150 m de haut, à proximité de la ville d’Ica.
Traversée du désert de Paracas… ou presque !
Vendredi 30 et samedi 31 mai 2015
Seb a terminé de remonter les vélos hier, dans un garage fermé qu’on nous a gentiment prêté, en face de l’hôtel Santa Maria où nous résidons. Il ne manquait rien, sauf les cadenas, mystère… Un ami du gérant de l’hôtel qui partait faire des courses à Pisco, nous en a ramené 2. Merci !
Paracas
Mercredi 28 et jeudi 29 mai 2015
Nous quittons Lima aujourd’hui pour la réserve nationale de Paracas, au sud de Pisco. Paracas est un petit port de pêche qui s’est développé en petite station balnéaire, après un programme de reconstruction, suite au tremblement de terre de Pisco en 2007.
Lima (2)
Mardi 27 mai 2015
Les cartons des vélos commencent à nous manquer un peu, car outre des vélos, pratiques pour se déplacer dans les prochaines semaines, ils contiennent également quelques sacoches utiles (vêtements de rechange, etc…) !
Ce matin, nous prenons les choses en main, en essayant de joindre notre compagnie, Iberia. Enfin, vu l’état de notre espagnol, (mais nous avons 3 mois pour progresser (!)), nous laissons la gérante de l’hôtel appeler pour nous ;).
Bicicleta en pays incas – Lectures des enfants
Avant de partir, la maîtresse d’Adélie nous a gentiment préparé le travail de la fin du trimestre, sous forme de fiches. Nous avons également emmené le livret « Tout le programme de CE2 », non pas pour travailler a tout prix, mais Adélie était très demandeuse de ces petites activités. De son côté, Gaspard voyant sa sœur si impliquée dans son travail scolaire, a réclamé aussi ses livrets : uniquement maths, français et anglais pour lui, sinon ça aurait été trop lourd dans les sacoches ! Et pour le moment, ils prennent leurs cahiers sans même qu’on leur rappelle, c’est fou, non ? 🙂
Lima (1)
Dimanche, 25 mai 2015, Lima nous voilà !
Nous avons remonté (ou etire) le temps, comme Tom et Léa, les héros des « Cabanes Magiques » (ceux qui n’ont pas d’enfants entre 6 et 8 ans, ne peuvent pas connaitre cette référence littéraire incontournable des première années de primaire !).
Donc partis le dimanche 25 mai à 10h, nous sommes arrivés, après 11h40 de vol, le dimanche 25 mai à 17h40 ! Soit on est nul en maths, soit il s’est passé quelque chose.
Après un vol confortable – l’arrière de l’appareil étant peu peuplé, nous avons pu nous allonger sur 2, 3 sièges chacun, quel luxe – c’est plein d’espoir et en croyant à notre bonne étoile, qu’après avoir récupérer nos sacoches, nous nous présentons aux « encombrants », et bien sûr, pas la moindre trace de vélos… Il ne faut pas rêver non plus.
Voyagera-t-on vraiment en vélo ?
Il est 8h du matin. Nous arrivons en bus sur le tarmac de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry. Nous découvrons l’avion qui doit nous emmener à Madrid, notre première escale. C’est un petit avion Bombardier Canadair d’environ 50 places. Les wagonnets des bagages attendent sagement devant la soute, et à l’arrière du convoi, nos cartons de vélos sont là, un peu à l’écart. Autour d’eux, trois techniciens de l’aéroport se sont rassemblés.
J-1
Et voilà, une journée bien remplie… à remplir des petits sacs, dans des moyens sacs, dans des grands sacs, dans des cartons !
Ranger, nettoyer, laver la maison, et au petit matin, dernier tour de clé dans la maison avant 3 mois !
Non on exagère, ce n’est pas aussi limpide que cela : demain, tandis que nous volerons sous d’autres cieux, ce sont les parents de Seb, qui finiront de ranger, nettoyer et laver la maison… Le mythe tombe !
Adelante !
Itinéraire à vélo : « Your plan » vs « Reality » !
Alors que la cousine de Seb prépare à son tour un beau voyage au Kirghizstan à vélo en famille, cet été, et se creuse la tête sur les meilleurs itinéraires possibles, elle nous a transmis ce dessin marrant, qui résume aussi nos interrogations « itinérairistiques » du moment à vélo :
- en haut : les plans de Seb, toujours limpides et sans accros,
- en bas, les réalités vécues par TSAGA, tout est résumé dans l’image, véridique, on a tout testé !!

On se prépare, on se prépare !
Heureusement que le mois de mai présente cette année de nombreux ponts, car même avec ces journées de congés supplémentaires, on ne touche pas terre. Car en plus des préparatifs du voyage, la vie continue : le boulot (tout finir avant de partir), profiter des belles journées du printemps, organiser les anniversaires-fiesta des enfants (et des parents, moins de fiesta pour nous), car chez TSAGA, on a eu la bonne idée de naître tous quasiment la même semaine, assurer la fin des activités des enfants (compéts et galas d’Adélie, Gaspard c’est cool pour lui en ce moment, la neige est partie – quoi que au moment où j’écris, c’est tout blanc dehors, il a neigé à partir de 1100-1200 m !!). Voici donc un extrait non-exhaustif, de la looooooooooongue liste des choses à faire avant le départ, en vrac :
- savoir démonter, remonter, démonter le tandem PINO (c’est pas gagné !). Pour l’instant seule la première étape est effective, pas grave, on ne part que dans 1 semaine… argh !!
- rééquiper le vélo de Gaspard, qui prend celui d’Ariane cette année, c’est qu’il grandit Môssieur : à tout juste 11 ans, il fait presque la taille de sa mère
- réadapter les équipements à la nouvelle remorque Corsair XL (remorque qui a déjà fait un tour du monde avec ses anciens propriétaires, mais qui est comme neuve, comment ont-ils fait ?)
- trouver des cartons à vélo, à remorque, à bazar multiple, pour tout faire rentrer dedans,
- déscolariser Adélie de son école (primaire), à la demande de sa directrice, pour la re-scolariser à la rentrée, que de paperasses inutiles !
- aucune formalité pour Titouan (maternelle), ni pour Gaspard (collège), là c’est plus surprenant. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir rencontré, et recontacté à de multiples reprises le proviseur, le prof principal, ils n’ont pas l’air bien inquiet.
- RV chez le médecin pour un point sur tous les médocs qu’on emmène : le problème c’est qu’on emmène toujours trop de choses lorsqu’on n’est pas malade, mais le jour où les enfants ont la bonne idée de tomber malade tous en même temps, il n’y en a jamais assez…
- réservation des hôtels les premiers jours au Pérou, pour rester zen dès le début !
- trouver une « nounou » pour Lapinou pour les 3 prochains mois,
- vider la maison en partie pour la mettre en location cet été, un immense déménagement ! C’est Catherine qui gérera les locs, ça tombe bien l’immobilier c’est son métier ! En revanche, vider une maison en quelques jours, on a été joueur, quel bazar ! Va-t-on y arriver …. ? La question reste encore ouverte !
- vérifier tout l’équipement des enfants, chaussures de marche (trop petites), sandales (trop petites), polaires (trop usées), duvets (compromis chaleur/poids/résistance-aux-traitements-de-choc-des-enfants jamais réellement trouvé) et autre accessoires indispensables (lunettes (x2), doudounes, et j’en passe)
- chercher (et trouver) des bons livres pour tout le monde, en rapport avec nos destinations,
- être au TOP sur l’itinéraire,
- prévoir un beau barbeuk pour tous nos voisins au sens large, du Vercors, qui nous aident tout au long de l’année. Moment festif indispensable pour que les enfants se rendent bien compte que le départ est proche ! Après un temps bien pourri durant une semaine, le dimanche 10 mai fut on ne peut plus estival. Tout le monde n’était pas en WE prolongé, chouette ! Et ce fut 50 personnes tout rond qui ont partagé ce moment bien sympa (les enfants dépassant largement en nombre les parents !). Sans compter des visites surprises des copains « d’en bas », car beaucoup de monde était monté sur le Vercors pour la journée de la Via Vercors à vélo. On a donc vu arriver plein de cyclos dans notre jardin : Chris et les enfants, Alain Cécile et leurs enfants, Laurent et toute sa petite famille.
- …
Et lorsqu’on peut rayer une ligne de la longue liste, celle-ci ne fait que s’allonger. Mais c’est ce qui fait le charme de départs !
Le Népal en ruine…
Dur de rester devant son écran, quand à l’autre bout du monde, c’est la pagaille…
Faire un don financier semble essentiel, urgent, tant les besoins de reconstruction sont importants. Mais à qui, comment ?
Lorsqu’on a des contacts sur place, aider directement les intéressés parait le plus efficace, le plus direct. Mais tellement insuffisant à grande échelle… Alors il y a les ONG qui le font mieux que nous, en déterminant au mieux les populations les plus exposées.
Selon les Wagnon, résidents au Népal (http://leswansaison3.blogspot.fr/), il est essentiel de savoir à qui on donne en ce moment très particulier :
« Le gouvernement népalais a décidé de contrôler l’affectation de tous les dons. Tout argent qui arrive au Népal lié de près ou de loin au séisme sera directement reversé sur le compte de la fondation du premier ministre. Si, si !
Cela pour mieux coordonner l’aide.
Les grandes organisations savent négocier avec les gouvernements donc sauront et pourront utiliser vos dons. Pour les petites, c’est moins sûr. La plupart vont donc bloquer l’argent, cela leur permettra de voir où bien employer l’argent. Qui servira à la reconstruction et non à l’urgence. Ou alors, quand elles ont des associations en France et au Népal par exemple, elles n’indiqueront pas que c’est pour le séisme. »
Alors ils ont créé une page qui recense les Associations sur lesquelles on peut compter, les très connues, et les plus petites qui font aussi du gros boulot sur le terrain et ont des relais de confiance sur place :
http://leswansaison3.blogspot.fr/p/aidons-le-nepal_30.html
Au-delà de ces pistes, il y a une multitude d’assoc’ franco-népalaises, qui travaillent dans différentes régions du Népal, et sur différentes problématiques, alors à chacun de s’orienter selon ses sensibilités.
Dans tous les cas, c’est maintenant qu’il faut faire un geste pour le Népal, avant de les oublier tandis qu’on est happé par notre quotidien !
Bhandar, Bhusinga, si proches du nouvel épicentre…
Bhandar, le village où vit Kaji avec sa famille, et Bhusinga, le village d’origine de la famille, sont tout de même bien proches de l’épicentre de ce nouveau tremblement de terre (environ 20 km)… Même si nous n’avons pas de photos, les descriptions reçues via Philippe et Gyamou sur les destructions des zones que nous avions parcouru à pied avec eux, en mars 2014, sont bien tristes.
- Tout d’abord, Bhandar et le lodge tenu par Kaji, aujourd’hui difficilement utilisable :
- Le monastère de Bhandar, à côté du lodge, a priori détruit également :
- Bhusinga et le monastère familial construit par un ancêtre de la famille, endommagé :
- Le monastère de Kingurding, très endommagé aussi a priori :
- Maison des parents de Furba, qu’est-elle devenue ? :
- Le superbe intérieur en bois travaillé, de la maison de la sœur de Gyamou, partiellement détruite également :
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Mise à jour du 19 mai 2015 :
Ce matin Philippe et Gyamou nous ont transmis des photos de Bhandar, cet ancien petit havre de paix :

Le lodge de Bhandar (côté sud). Pour se situer : la fenêtre du bas, est la partie de l’habitation de Kaji. La fenêtre du haut correspond à la chambre où jouaient Dolma, Ditchen, Adélie, Gaspard, Titouan, et les 4 enfants de Kaji l’an dernier.

Le lodge de Bhandar
Népal – Séisme du 12/05/2015
Le 25 avril dernier, nous avons entendu en plein après-midi à la radio, la nouvelle d’un tremblement de terre au Népal. Au fil des heures, nous avons compris que ce tremblement de terre était sérieux. Nous avons tout de suite pensé à la famille de Gyamou et Philippe, dans le Solu. Et puis Philippe nous a rapidement envoyé des nouvelles rassurantes, personne n’était blessé, mais tout le monde dormait dehors.
Nous avons eu d’autres nouvelles de leur part, nous décrivant toutes les étapes de notre trek avec eux l’an dernier, au gré des belles rencontres avec leur famille : le monastère de Kirdunding est dévasté, les maisons de la famille où nous nous étions arrêtées sont fissurées, détruites. Le mani que nous avions entretenu avec les enfants est cassé. Et tout le monde dort sous des tentes…
Depuis, un second séisme de magnitude 7,4 vient de se produire ce matin, dont l’épicentre est proche de l’Everest, donc proche de la famille de Gyamou.
Amérique du Sud – Préparatifs
Cela fait plusieurs années que ça nous trotte dans la tête, de prendre un peu de recul par rapport à notre quotidien trépidant. Cette année, c’est le grand saut. On part 3 mois à vélo pour partager une nouvelle expérience familiale à travers les Andes (à partir de fin mai pour ne pas trop perturber le calendrier scolaire).
L’équipe sportive sera au grand complet. En tête de peloton, on retrouvera Gaspard (11 ans), suivi d’Adélie (8 ans) bien calée dans le peloton, et enfin Titouan (4 ans), à l’abri dans le gruppetto qui fermera la marche. Nous, les parents, nous assureront le soutien logistique !
L’idée est de partir à la rencontre de ces peuples des montagnes andines et à la découverte des paysages d’Amérique du Sud. Le vélo, testé depuis quelques années, nous semble le moyen de transport le plus adapté au rythme lent souhaité pour ce voyage ; quitte à réaliser quelques liaisons plus difficiles ou monotones en transports locaux.
Les idées pour le parcours
Volontairement, le parcours n’a pas été défini trop précisément pour laisser libre place aux opportunités et pour s’adapter au mieux au rythme des enfants. Entre Paracas (Pérou) et Salta (Nord-Ouest Argentin), on devrait néanmoins focaliser notre voyage autour de quelques zones-phares dans lesquelles on souhaite passer un peu plus de temps et notamment :
- Pérou : Les Iles Ballestas et la traversée du désert de Paracas,
- Pérou : Nazca, ses géoglyphes et ses systèmes traditionnels d’irrigation,
- Pérou : L’altiplano péruvien autour de Puquio,
- Pérou : Les sites archéologiques de la région de Cuzco et le Macchu Picchu,
- Pérou : La traversée de l’Ausangate et de la cordillère Vilcanota,
- Pérou/Bolivie : La presqu’île de Capachica et la rive nord-est du lac Titicaca,
- Bolivie : Aller chatouiller les pieds du Sajama, el gigante de Bolivia,
- Chili : Les thermes des Parcs Nationaux du Nord Chili : Lauca, Surire et Isluga,
- Bolivie : Les salars de Coïpasa et d’Uyuni,
- Bolivie/Chili: La région de Tupiza (ou le Sud Lipez et l’Atacama ?),
- Argentine : La puna et les quebradas multicolores du nord-ouest argentin.
Donc au programme, un voyage centré sur le Sud-Pérou et la Bolivie, avec quelques incursions au nord du Chili et de l’Argentine. Même si ce secteur est relativement parcouru en vélo (y compris avec des enfants), l’idée est parcourir certaines pistes moins fréquentées que les grands axes.
Une alternative à l’avion pour rejoindre l’Amérique du Sud ?
Compte tenu de la durée prolongée de notre projet (3 mois), nous nous sommes posés la question du moyen de transport le plus en phase avec notre vision du voyage, pour rejoindre l’Amérique du Sud.
Le bateau semblait constituer une bonne entrée en matière, pour s’immerger progressivement dans le voyage, peaufiner l’apprentissage en amont d’une autre langue, l’espagnol. N’ayant pas l’âme d’un Moitessier, ni de contacts particuliers pour participer à une traversée trans-atlantique en voilier (avec notre chargement), nous avons étudié la possibilité d’y aller en cargo, via l’une des compagnies qui proposent quelques cabines pour passagers. Malheureusement, la durée (entre 18 et 21 jours, depuis l’Europe) et surtout les prix prohibitifs (environ 100 euros/jour/personne avec pension complète obligatoire) nous ont contraints d’écarter ce moyen de transport.
C’est avec quelques regrets que nous avons réservé nos billets d’avion pour Lima (Pérou), point d’arrivée sur le continent sud-américain, et Buenos Aires (Argentine), que nous allons essayer de rallier avec nos montures.
Nos montures cyclopédiques
Comme au Kirghizstan, Seb tirera la remorque de Titouan (Charriot Corsaire XL, cf. l’actualisation de la page matériel en cours), et Gaspard aura son propre vélo muni de ses sacoches arrières.
Contrairement aux expériences précédentes, le système de tandem amovible follow-me devient peu adapté au gabarit d’Adélie (24 kg). Nous avons donc fait l’acquisition d’un tandem enfant-adulte de type Pino Hase, permettant à l’enfant de profiter du paysage et de pédaler à sa convenance (cf. l’actualisation de la page matériel en cours).
Les principales contraintes : le froid et l’altitude
Dans le parcours imaginé, on devrait passer beaucoup de temps au dessus de 3500 m d’altitude, et même quelques jours au dessus de 4500 m. Les premières semaines, les choix de rythme et de parcours devront être gouvernés par l’altitude, pour que les enfants s’acclimatent au mieux. Même s’ils ont déjà quelques repères liées aux expériences des années précédentes (nuit à près de 4000 m), en tant qu’adulte nous devrons être l’affût des moindres symptômes liées à l’hypoxie.
Les nuits sous tentes devraient être bien fraîches lorsque nous serons en altitude. En effet, nous serons dans ces contrées en plein hiver austral, caractérisé par des belles journées ensoleillées mais avec un froid incisif. Il devrait geler la nuit au dessus de 3500 m d’altitude et des températures nocturnes de -10°C ne seront pas à exclure, alors que les journées devraient être bien agréables (entre 15 et 20°C).
Carnets du Wakhan
2012 : récit d’une expédition
L’expédition d’un collègue de bureau, Franck Mazas, date de 2012, mais le film vient tout juste « de sortir », après une projection à Grenoble.
Une autre vision de ces contrées ravagées par la guerre et pourtant si belles.
Extrait : « Parcourir les hautes vallées du Pamir et gravir les pentes enneigées de l’Hindu Kush, au cœur de l’Asie Centrale, aux lisières d’un pays réputé être le plus dangereux au monde : voici ce que nous croyions être une expédition, mais qui fut surtout un voyage. S’il nous fallut atteindre et parfois repousser nos limites physiques, il nous fallut surtout dépasser bon nombre de préjugés, d’idées reçues et de peurs pour découvrir l’hospitalité légendaire d’un peuple trop souvent réduit à ses extrêmes. Dans le corridor du Wakhan, immense vallée isolée et reculée, étroite portion de terre afghane coincée entre Chine, Pakistan et Tadjikistan, notre récompense fut une fabuleuse aventure. Nous avons marché avec les nomades Wakhis, assisté au bouzkachi des cavaliers kirghizes, partagé le pain avec les Pamiris ; nous avons contemplé les pics de jade et d’argent, arpenté la steppe, respiré l’air des hautes altitudes, remonté les pistes poussiéreuses du Badakhshan ; nous avons cuit au soleil, grelotté sous le froid et la neige, appris la patience et la valeur du temps qui passe. Surtout, au contact des Afghans, nous sommes repartis riches de nouvelles amitiés. Afghanistan, pays martyr, oui… Mais, hier comme aujourd’hui, terre de lumière et de beauté. » Franck Mazas
Le livre, carnet de voyage avec une belle qualité d’écriture, bien documenté, vaut également le détour, et se lit « d’une traite » !![]()
En route !
Un peu d’humour (2)
Après la première galerie (ici), en voici une deuxième : encore un peu de vélo, de la montagne en général, des moutons et des loups, des ours, l’Everest, de la déforestation, des agrocarburants, et des affiches « vintage »… !
Des Tre cime di Lavaredo à Venise… la carte !
Petit complément aux récits précédents, à la demande de certains internautes : la carte de notre itinéraire.
Et les récits sont ici :
- A vélo des Tre Cime di Lavaredo à Venise – Eté 2012
- Val di Pusteria
- Val d’Isarco et Haut Adige
- Val di Sugana
GDL avant le mauvais temps
Vendredi 13 mars 2015
Avec : Damien, Ariane
GLD : la Grande Lance de Domène… ou la Grand Lièvre Dépaysé !
Ce vendredi, après plusieurs jours de conditions météo et nivologiques parfaites, qui ont permis de faire quelques jolies sorties classiques en semaine, sereinement, dans le massif de Belledonne, nous profitons du dernier créneau de beau temps avant un WE qui s’annonce perturbé.
Damien est dispo, et a les mêmes contraintes qu’Ariane : déposer les enfants le matin à l’école, et les récupérer à 16h30. Ca laisse un peu de temps entre les deux, pour aller traîner ses spatules ailleurs que dans leurs massifs respectifs, la Chartreuse pour Damien, le Vercors pour Ariane. L’occasion de parcourir ce superbe massif de Belledonne, qui sait être sauvage (en dehors des classiques et des WE, tout de même, il ne faut pas exagérer !), tout en dominant des agglomérations bouillonnantes toutes proches. Un contraste unique et toujours surprenant.
En route, et … ne pas être en retard SURTOUT ! Une jolie classique avec Damien, à une prochaine pour une vraie grande boucle.
Pic(s) Saint-Michel
8 mars 2015
Avec : Cécile et Jef, Alex, Ariane
L’objet de ce blog n’est pas de raconter systématiquement les sorties quotidiennes, mais le côté improvisé de celle-ci en a fait une micro-aventure bien agréable ! Alors, allons-y pour un billet.
Aujourd’hui, c’était retrouvailles « au sommet », des anciens parents de l’école Montessori de Grenoble ! Nous nous sommes connus il y a plusieurs années, car nos enfants étaient « les meilleurs amis du monde », dans cette classe si particulière et si agréable. Et on se retrouve de temps en temps, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Un dimanche totalement improvisé, mais tellement sympa, qu’on vous remercie d’être passé les copains !
Le matin, Ariane a fait une montée express au Pic Saint Michel, entre deux « navettes-taxis » pour accompagner les enfants à leurs diverses activités, et en attendant que les copains arrivent. L’après-midi devaient être plutôt réservée aux diverses sorties de luges, de ski, voire de ski de rando, etc… des petits monstres. Et puis rien ne s’est passé comme prévu : la route de la station de Lans fut coupée à partir de midi, en raison de la trop grande affluence et de la saturation des différents parkings. Avec la chaleur, les parkings dégelaient naturellement, provoquant des glissades des voitures les unes contre les autres. Alors on a abandonné l’idée d’aller faire skier les enfants dans ces conditions, ils ont eu quartier libre dans le pré, les grands sont partis en ski de fond comme des grands dans la plaine, tandis que les parents décidaient de monter en ski de rando… au Pic Saint-Michel ! Alex s’est même joint à nous, en raquettes, tandis que nous portions chacun un peu de son matériel d’alpin. Seb (mille mercis !) s’occupait des 8 enfants, tandis qu’Angelika et son « gros joli ventre » se reposait au soleil.
Nous avons pris le bus à l’aller. Au retour, une famille très sympa nous a fait la navette en sens inverse pour rentrer à la maison : un GRAND merci à eux d’avoir, sans hésiter, pris 4 skieurs en plus de leurs 4 enfants, avec skis et sacs à dos, les obligeant à recharger leur voiture différemment pour que tout rentre !
Une traversée du Vercors…
… du col de Menée au Moucherotte, en ski nordique, tentes et pulkas.
14-18 mars 2015
Avec : Fanny & Vincent, Nico, Laurent, Ariane & Seb.
Pour nous, tout est parti d’une envie d’arriver à la maison les skis au pied (ou presque). L’envie de parcourir « notre » grand jardin qu’est le Vercors, que nous ne connaissions pas en ski nordique, alors que nous étions allés au nord du cercle polaire. Bref, une faute de goût à réparer très vite !
Demandez le programme – Vél’osons 2015 !

Et voilà, comme promis le programme de Vél’Osons 2015 est sorti ! Une belle programmation pour ces deux journées (28 & 29 mars 2015) qui seront bien remplies. On a hâte d’aller rencontrer tous ces voyageurs, et de partager nos expériences Kirghizes. Ce sera l’occasion de se remettre en selle avant notre Grande Aventure Cyclopédique Printemps-Eté 2015 !
Venez nombreux fêter le printemps à vélo !
Pic Saint Michel
8 février 2015
Pour varier les plaisirs et changer du Moucherotte, le Pic Saint Michel se prête bien également aux sorties express de ski de rando, avec les voisins, depuis la maison. Quelques photos de Seb, et beaucoup de vent, comme le constateront Ariane, Adélie et Gaspard au Moucherotte, quelques heures plus tard (le soleil en moins) :
Moucherotte(s)
Un peu d’humour (1)
Bien avant la tragédie de Charlie, chez TSAGA on aimait les caricatures, les dessins humoristiques. Pour faire écho à l’actualité sombre de ce mois de janvier, on mettra de temps en temps quelques galeries en ligne. Mais ce blog étant tourné vers le voyage, le vélo, la montagne, bref que des choses futiles et pas sérieuses, on n’entrera pas (trop) dans le dessin d’actualité politique, même si on adore par ailleurs !
Pour cette première série, en vrac : du vélo, du ski, de la rando, un peu d’écologie et de réchauffement climatique… Des dessinateurs archi-connus, des incontournables, et des anonymes ou presque.
Inutile de préciser qu’il faut cliquer sur un des dessins pour voir la galerie « en grand » !
Je suis Charlie






















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