Voyage familial et partagé, du Triglav en Slovénie, au Vercors en France – Eté 2017
Dolomites – Eté 2012
Nous poursuivrons cet été, nos découvertes à vélo des massifs montagneux de notre belle planète. Après l’Asie centrale (10 roues au Kirghizstan), les Andes (Bicicleta en pays inca), l’Himalaya (Himalaya indien à vélo), nous avions envie, cette année, de (re)découvrir nos belles montagnes alpines. Partir d’une extrémité du massif et revenir chez nous : en avant pour une traversée de l’arc alpin, depuis la Slovénie jusqu’à la maison !
Une petite vidéo du vol (pas de la meilleure qualité, mais l’objectif n’était pas de faire un reportage photos/vidéo, mais de RANGER !!), et de l’ambiance de l’installation du refuge, suite aux photos :
Avec : Guillaume, la mamy qui gérait les 3 petits-enfants (Gabin, Luce et Emma), Damien, Vincent, Ariane, Lucille et Antoine.
Héliportage de début de saison pour approvisionner le superbe refuge de Vallonpierre, gardé depuis le 10 juin. Principalement de la nourriture pour tout l’été, des boissons, mais aussi de l’électroménager, du mobilier, des bonbonnes de gaz, du bois pour le local d’hiver… Une partie du nécessaire pour accueillir les randonneurs et grimpeurs tout l’été. Un énorme déménagement vers les cimes, réalisé dans la bonne humeur !
Du 23 au 25 avril 2017. Une traversée sauvage à ski, entre deux belles vallées des Ecrins, désertées par les skieurs de randonnée et pas encore fréquentées par les alpinistes.
Descente du Col de la Lavey (versant Ouest), face à l’Olan (3564 m)
Et hop, un dernier billet pour la route ! Oui, vous l’aurez compris, on a beaucoup aimé l’Iran, les iraniens qui ont cherché à échanger avec nous, les montagnes, et enfin cette architecture bleutée dont on ne s’est pas lassé… Bref, avant de refermer complétement cette page iranienne, un peu de lecture (pour ceux que ça intéresse !).
Mosquée de Vakil
En effet, impossible d’aller là-bas, même dans des coins perdus en montagnes 🙂 sans un petit bagage « culturel » préalable, afin de comprendre les évènements complexes qui ont façonné une société parfois un peu … schizophrène, mais passionnante, tiraillée entre ouverture et repli.
Quelques livres récemment publiés, lus avant, pendant, et au retour de ce petit séjour, qui permettent de mettre en perspective la société actuelle avec l’histoire mouvementée, qui continue à s’écrire. Et paradoxalement, de nombreux auteurs féminins iraniens pour ces ouvrages ! Ils sont présentés par ordre d’intérêt, en commençant par le plus marquant.
Un article de Seb (en bleu !) sur les traces de son grand-père, qui vécut en Iran durant presque 3 ans.
Après notre belle virée dans le montagnes du Zagros, il nous était difficile de quitter l’Iran sans un aperçu, même rapide, de sa culture millénaire, inspiratrice de notre civilisation occidentale !
Nous n’avons que 3 jours devant nous pour visiter le « Triangle d’Or » de l’Iran, formé par les villes splendides de Shiraz (et peut être surtout Persépolis), et Yazd, la « perle du désert ».
Tentative de traversée du massif du Déna (Zagros) se transformant en belles journées de ski au-dessus de Sisakht. Magnifique itinérance au départ de Khafr. Sommet du Gash Mastan (4410 m), point culminant de la chaîne des Zagros.
Sommet du Gash Mastan (4410 m)
Face au Morgol (4380 m), Rémi descend la pente sommitale du Gash Mastan
Abri du Gash Mastan (3020 m), avec au fond le sommet du Kal-e Assad Khani
Première apparition de l’imposante barrière ouest du Déna (à gauche, le Ghezel Golleh 4400 m d’altitude), en montant le col routier secondaire permettant d’accéder à Sisakht
Kata, joli village, au pied de l’extrémité nord-occidentale du Déna
Face au massif du Déna (à droite le Kal-e-Qodveis, à 4300 m d’altitude)
Pour cette série d’articles, afin que chacun de nous deux puisse retranscrire au mieux ses impressions face à ce pays hors normes, nous utiliserons les codes couleur suivants en fonction des narrateurs : Ariane en noir (couleur du hijab), Seb en bleu (couleur des mosquées) ! Place à l’initiateur de ce raid à ski (Seb) , puis à quelques anecdotes pour cette seule journée de transit(Ariane) !
Premiers pas en Iran. Isfahan, la « moitié du monde ».
Pour cette série d’articles, afin que chacun de nous deux puisse retranscrire au mieux ses impressions face à ce pays hors normes, nous utiliserons les codes couleur suivants en fonction des narrateurs : Ariane en noir (couleur du hijab), Seb en bleu (couleur des mosquées) ! Place aux femmes pour ce premier billet !
L’association Mountain Wilderness a pour mission première « de lutter contre l’artificialisation croissante de la montagne afin de préserver des lieux de ressourcement pour l’Homme » . MW agit sur différentes thématiques, en particulier sur la « Mobilité douce ». Ses actions sont multiples, et l’une d’entre elles, même si elle reste symbolique, est de chercher à sensibiliser le public afin d’accéder aux points de départs des sorties en montagne, par des moyens alternatifs à la voiture.
Le concours « Changer d’approche », a été initié en ce sens il y a 9 ans, afin d’éveiller les consciences. L’objectif est de valoriser les sorties en montagne utilisant des moyens de transport alternatifs (transport en commun, mobilité douce…). Bien évidemment, personne n’est dupe qu’il peut s’avérer difficile d’appliquer ce concept de manière systématique à toutes les sorties (et pourtant, on en connait qui s’efforcent de le faire…). Mais ces manifestations ont néanmoins l’intérêt de provoquer des prises de conscience, d’aller vers des réflexes « covoiturage », « transports en commun », « vélo », ou encore de se poser l’ultime question : « mon aller-retour au confins de mon département, ma région, ou plus loin, est-il judicieux ? ». L’honnêteté de la réponse n’est pas acquise !
TSAGA vous souhaite une très belle année 2017, emplie de joie, de bonheurs partagés, d’espoir, de rêves à réaliser, et de sourires d’ici ou d’ailleurs !
« Le sourire que tu envoies reviens vers toi » Proverbe hindou
Suite à ce premier post « Les rencontres en voyage… et après ? (1) », cet automne a permis de continuer les bonnes surprises. De jolies retrouvailles, fruit du hasard, mais se terminant souvent par un traditionnel « goûter » ! La dernière en date s’est produite le WE du 11/12/16, avec la présence de Pierre-Larry Pétrone.
Pierre-Larry dans sa « cabane au canada » – Photo issue du site de l’auteur
Mais qu’est-ce qui peut bien nous motiver chez TSAGA pour réaliser, au mois de décembre, un montage vidéo d’une sortie datant de mai dernier ?!
C’est vrai que Seb l’imaginait depuis un petit moment ce « voyage » en vélo-ski en Vanoise et que Vincent attendait de pied roue ferme le bon créneau ; c’est vrai aussi que ça avait une certaine allure leur petite promenade de santé, avec un petit côté de « grand-n’importe-quoi » parfaitement maîtrisé… J’dis ça, j’dis rien, car je suis un peu jalouse de ne pas avoir pu être des leurs !
Mais tout de même, l’absence de neige et la nostalgie du Grand Blanc, ne nous dépriment pas au point de regarder en boucle les (quelques…) sorties à ski de l’an dernier ?
Alors, quoi ?
Réponse le 20 janvier prochain, à 19h, à l’Hôtel de Ville de Grenoble.
Et deuxième indice : les Krumph, Nico, et TSAGA au complet (à l’insu de leur plein gré !) sont également conviés lors de cette soirée. Mais pourquoi donc eux aussi ?!
En attendant, quelques images de deux ou trois séquences extraites du montage vidéo, de 5 min, de cette sortie en Vanoise :
Et oui, le pouvoir magique de la littérature de voyage, ou encore des contes et légendes, c’est que même une fois rentré de contrées lointaines, et installé bien au chaud dans son canapé, on peut encore continuer à voyager et à rêver !
Un très grand merci à Sev qui connait bien l’Inde, pour ses propositions de lectures jeunesse que nous allons tester rapidement !
Ariane, du blog TSAGA, m’a demandé si j’avais des recommandations de littérature jeunesse pour faire découvrir l’Inde à ses enfants de 5 à 12 ans… Défi relevé!
Tout d’abord, laissez-moi vous parler brièvement d’Ariane et de sa famille: ils sont cinq (deux parents et trois enfants), et adorent faire du vélo et voyager. Si bien que régulièrement, cette jolie petite famille s’envole pour des destinations exotiques et lointaines, avec ses vélos et son barda!
Ils ont notamment fait l’Amérique Latine, et plus récemment l’Inde, juste en vélo! Je suis admirative. Ils campent dans le désert andin et font la route avec trois enfants assez jeunes. Nous avec UNE enfant de deux ans et des brouettes, on fait attention à ne pas trop bouger et à prévoir autant de confort que possible. Ariane et sa troupe nous montre que quand on veut, on peut (avec un peu d’organisation et d’entraînement).
Pour ceux qui souhaitent partir l’an prochain aux Amériques, la revue Cyclo-Camping International a regroupé différents témoignages dans le n°140 de l’automne 2016.
Et encore une fois nous sommes les derniers au courant ;), ne sachant pas vraiment dans quel numéro seraient inclus ces articles. Mais nous avons appris par des copains qu’une de nos photos était en couverture ! C’est sympa, et oui avouons-le, ça nous fait plaisir !
N’ayant pas encore reçu le magazine, difficile de savoir ce qu’il y a dedans, mais c’est assurément bien, puisque ça parle de vélos ! Et on a hâte de lire les expériences des autres.
Avant de refermer la page de cette aventure à vélo en Himalaya indien, voici quelques idées de livres relatifs au monde et à la pensée bouddhistes, ou encore à l’histoire des régions que nous avons traversées. Nous les avons lus pour la plupart avant de partir, en raison du poids limité que nous pouvions transporter à vélo. Certains ont tout de même été emportés dans les sacoches, puis laissés en route dans des guest-houses où passeraient bien un jour quelques francophones !
… où l’on découvre l’Inde des plaines, où l’on admire les splendeurs architecturales imaginées par un empereur moghol amoureux, où l’on redevient « connecté », où Gaspard teste un « virus exotique ».
… où nous poursuivons nos découvertes de monastères dans la région de Leh, où nous avons le privilège d’assister aux enseignements de Sa Sainteté le 14ème Dalaï-Lama, où nous retrouvons des copains !
« L’esprit, c’est comme un parachute. Ça marche mieux quand c’est ouvert. » Dalaï-Lama XIV.
…. où nous franchissons notre troisième haut col du Pensi La (4440 m), où le bouddhisme laisse subitement place à l’islam, où la vallée de la Suru nous surprend par ses contrastes religieux.
Du 3 août au 7 août 2016
Juldo (hameau de Rangdum), village bouddhiste, en amont de la vallée de la Suru
Mosquée chiite vers Partigche, en aval de la vallée de la Suru
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