Niger
Assagaru anuwan : le point d’attache, c’est le puits (proverbe touareg).

Pêcheurs sur le fleuve Niger

Dans les monts Bagzane, point culminant de l’Aïr
Niger
Assagaru anuwan : le point d’attache, c’est le puits (proverbe touareg).

Pêcheurs sur le fleuve Niger

Dans les monts Bagzane, point culminant de l’Aïr
De retour de notre périple à vélo en Amérique du Sud, depuis déjà 3 mois, il était temps de trier les longues heures de films ramenées.
Alors en attendant un montage abouti dans quelques temps, voici 8 min d’un pèle-mêle de séquences tournées entre Pérou, Bolivie et Chili, que nous avons pris beaucoup de plaisir à redécouvrir !
Suite de la discussion sur VoyageForum.
Mercredi 2 décembre 2015.
Tranche de vie. En rentrant de l’école ce mercredi midi, alors que tout le monde enlève bottes de neige et salopettes, nous discutons de notre matinée :
– C’était bien l’école ce matin, Titouan ?
– Oui, super bien ! Et toi maman, t’étais où ?
– Je suis allée skier ! Et moi aussi c’était super bien ! Je suis montée sur le Grand Cheval.
– … tu es montée sur un cheval ? Avec tes skis ?
… ou quand Seb bivouaque au col Vert.
Petite montée express, au col Vert . A la Cabane de Roybon, rencontre avec Florence et Guillaume venus partager le goûter avec leurs enfants, en profitant des derniers rayons de soleil quasi-estivaux. La neige est annoncée pour ce week-end !
« En-bas », dans les plaines, nous avons mis des petites bougies aux fenêtres pour ne pas oublier les victimes des attentats du vendredi 13 novembre. « En-haut », Seb a allumé des « étoiles » de lumières pour Paris.
Une réflexion à partager, d’un autre Guillaume, sur la sombre période que traverse une partie du monde ces derniers mois.

Coucher de soleil vers le Roc des Agnelons et la Grande Moucherolle, depuis le Col Vert

Le site de bivouac au-dessus du Col Vert

Des milliers de lumières dans le Trièves
Rando d’automne entre Haute Bléone, Haut Verdon et Haute Ubaye, ou comment passer d’une vallée à l’autre quand la neige s’invite déjà dans les versants Nord.
Du 21 au 25 octobre 2015
Avec : Damien & Claire (au début), Nico, Seb & Ariane
Dahu-trek : en général, on réserve la dénomination de « trek » à de la randonnée lointaine, plus ou moins longue et dépaysante.
Quand rien ne se passe comme prévu…
10-11 octobre 2015
Avec : Emilie, Nico, Ariane et… Damien, l’homme invisible de Chartreuse !
Partis avec des « objectifs alpinistiques » forts intéressants, nous nous sommes « contentés » d’une belle boucle de randonnée d’automne, dans des vallons sauvages qui méritent qu’on y revienne à ski.
Et même si nous n’avons aperçu ni le Damien, ni les éléphants d’Hannibal, en revanche : cerfs, biches, gypaète barbu, et chamois étaient au rendez-vous, dans ce superbe décor, à peine saupoudré de blanc.
Il y a 2 ans, au Kirghizstan, nous avions rencontré Pascal Gaudin (de Vélorizons) et Xavier Contucci, alias Tintin et Capitaine, accompagnés de Géraldine Bénestar et de son fils, et partagé 3 jours avec eux vers le lac de Kol Ukok. Ils traversaient alors le Kirghizstan à vélos et parapentes, sous les regards étonnés des nomades.
Nous les avions filmés (pas de photos, mais quelques captures d’écran de qualité dégradée, du film) :
Ils publient ce mois-ci un article « Bike and Fly au pays des kirghizes », dans la très belle revue Montagne du Monde (n°3).
Depuis, en Amérique du Sud, Gaspard a roulé « aux couleurs de Vélorizons », et bu durant 3 mois dans le bidon que lui avait donné Pascal, un petit clin d’œil repris sur leur site en cliquant sur les images ci-dessous :
WE du 19-20/09/2015
Il y a des jours où l’on fait de jolies rencontres, car le hasard met au milieu de notre route, des personnages bien sympathiques.
Le voyage à vélo peut se décliner de mille et une façons. Et c’est ce qui en fait son principal intérêt : pas besoin d’aller bien loin pour qu’un chemin, une piste, et même une petite route procurent des moments de plaisir inoubliables.
Néanmoins, certains parcours « sortent du lot », compte tenu de leur beauté et/ou de leur difficulté, et des échanges culturels partagés. C’est ainsi que certains sont devenus de véritables graals pour les cyclo-voyageurs.
En Asie centrale, par exemple, le Pamir tadjike, fait probablement partie de ces parcours.
En Amérique du Sud, le « grand fossé péruvien », entre Huaraz et Abancay (Peru’s great divide), ainsi que la traversée des salars et du désert du Sud-Lipez en Bolivie, peuvent également prétendre accéder à cette « liste restreinte ». Alors que les dénivelés monstrueux de la traversée péruvienne nous interdisaient de la parcourir en vélo avec les enfants, nous avons eu le privilège de vivre des moments rares en vélo, en traversant les grands salars de l’altiplano bolivien et le désert polychromique du Sud-Lipez.
De mai à août 2015, nous avons usé les pneus de nos vélos à travers ces hauts plateaux andins, avec nos 3 enfants.
Durant ces 3 mois, entre Paracas au Pérou et San Pedro de Atacama au Chili, nous avons parcouru environ 4000 km, dont 2350 km en vélo, et gravit près de 25 000 m de dénivelée.
Quelques semaines après notre retour, voici plusieurs articles « pratiques » récapitulatifs :
Pour retrouver nos billets dans l’ordre chronologique, c’est ici :
Et en bonus, vidéos, articles de presse… :
Un petit tour de quelques aspects pratiques : les supports cartographiques, les transports en cas de besoin, la nourriture et les ravitaillements en route, les questions d’argent et coût de la vie (en 2015), les aspects sécurité.
Les cartes sont assez difficiles à trouver en dehors des Instituts Géographiques Nationaux auxquels on peut rendre visite pour trouver les cartes officielles. A Lima, on peut ainsi avoir accès aux cartes officielles au 1/100 000 alors qu’à La Paz on ne peut demander que des cartes au 1/250 000.
Si vous n’avez pas de GPS ou de Smartphone (avec les fonds de cartes GoogleMap ou OpenStreetMap par ex.), mieux vaut donc arriver dans le pays avec sa propre carte. Sur internet, on en trouve quelques unes de qualité comme par exemple :
Quelques semaines après notre retour, voici un petit retour en arrière sur les parcours réalisés (ou pas 🙂 ) lors de notre périple :
http://www.visugpx.com/?i=EtRHQzJr9u&iframe=1&small
Ce article vient compléter celui-ci, plus ancien : « Un petit retour d’expérience sur notre matériel ».
Nous avons conservé la plupart de notre matériel, mais des nouveautés sont apparues en 2015, car les enfants grandissent et le matériel s’use !
Dans tous les cas, on part toujours dans l’espoir de rouler léger, mais au fil des kilomètres, notre chargement ressemble plutôt à celui de Gaston :
WE du 29 et 30 août 2015
De retour de régions désertiques d’Amérique du Sud, que c’est revivifiant de profiter de la verdure et des ombrages, surtout par ces temps de grosses chaleurs, touchant également les montagnes.
Quelques jours à Buenos Aires, avant de s’envoler pour Madrid, puis Lyon (23 août 2015)
Ah ! Ces histoires de vents, elles nous poursuivent jusqu’au dernier jour sur le continent sud-américains, puisque nous terminons notre petite aventure à Buenos Aires, en Argentine, littéralement « Bons Vents » !
D’ailleurs même une fois en l’air, les conditions météos seront encore perturbées, on aurait même dit que l’avion s’amusait à « faire de la tôle ondulée ». Une nouvelle fois, un bon coup de stress jusqu’à l’atterrissage à Madrid, pour Ariane.
Au revoir les « Lou Garioud ». Adieu San Pedro de Atacama. Bonjour Argentine !
Notre traversée des Andes à vélo s’achève dans le désert d’Atacama, au pied du Licancabur. Le vélo, c’est fini pour l’instant, le voyage, lui, continue encore un peu pour rejoindre la France !
Quelques jours de vacances à San Pedro de Atacama, village-oasis dans le désert le plus sec au monde, du 15 au 18 août 2015
Une entrée illégale sur le territoire chilien…
Dès le lendemain matin de notre arrivée, il faut régulariser notre situation au Chili. En effet, arrivés après l’heure de fermeture de la douane, qui se trouve à San Pedro de Atacama et non sur le col frontalier, nous sommes entrés illégalement sur le territoire : notre première préoccupation la veille au soir, avec notre vélo cassé, était de retrouver les Garioud, et un hébergement, les « paperasses » pouvaient bien attendre quelques heures…
2nde partie de la terrrrrrible traversée du désert du Sud Lipez, du 4 au 14 aout 2015
10 août 2015 – De Huallajara aux Aguas Termales de Polques
Brrr… la nuit a été glaciale dans le refuge, que nous trouvions pourtant bien tempéré la veille. Les températures, déjà bien négatives, ont encore chuté aujourd’hui, sans atteindre les -30°C que certains chauffeurs nous avaient promis.
1ère partie de la terrrrrrible traversée du désert du Sud Lipez, du 4 au 14 août 2015
2 et 3 août 2015 – Uyuni
On ne prépare pas à la légère la traversée d’un désert comme celui du Sud Lipez avec 5 enfants. On sait que ces étendues minérales et sableuses, sont le royaume du vent, surtout au mois d’août, et qu’il y règne un froid redoutable à cette époque de l’année.
La traversée des salars de Coipasa et d’Uyuni, du 27 juillet au 1er aout 2015
Pas d’article détaillé cette fois-ci.
Pas le temps : il faut préparer, depuis Uyuni, la « terrrrible » traversée du Sud Lipez à vélo (a priori : du sable, de la tôle ondulée :(, mais des lagunas grandioses 🙂 !).
Alors en attendant, voici un petit résumé en images de ces derniers jours, et de la chance fantastique que nous avons eu de rouler et bivouaquer dans ces déserts de sel, que sont le salar de Coipasa, et son voisin plus au sud et plus grand, le salar d’Uyuni.
Les rives boliviennes du lac Titicaca, du 14 au 18 juillet 2015.
Les rives péruviennes nord-est du lac Titicaca, du 9 au 13 juillet 2015.
Contrairement à nos amis helvètes, qui n’hésitent pas à annoncer qu’il « n’y a pas le feu au lac » pour ne pas se presser et prendre le temps de vivre, nous, de notre côté, nous n’avons pas eu trop de temps pour atteindre la frontière bolivienne depuis la ville de Puno !
Le tour de l’Ausangate (6384 m) du 29 juin au 4 juillet 2015
Visible de Cusco, l’Ausangate est le point culminant de la cordillère Vilcanota (et de tout le sud du Pérou), à 6384 m.
27 et 28 juin 2015
De retour de la Vallée Sacrée, nous retrouvons avec plaisir Cusco et l’auberge Estrellita. En quelques jours, les voyageurs ont changé : l’anglais coincé depuis 3 semaines avec son fat bike au pédalier cassé a enfin pu reprendre la route. Il a laissé la place à d’autres cyclos bien sympas :
https://www.facebook.com/lesberberenamerique
Du 21 au 26 juin 2015, boucle en vélo-train dans la Vallée sacrée des Incas.
21 juin 2015
Départ ce matin pour la Vallée Sacrée des Incas. Nous laissons des affaires à l’auberge Estrellita, nous les récupérerons dans quelques jours. Pour sortir du centre de Cusco, à 3400 m d’altitude, il faut passer un col au dessus de la ville à 3700 m d’altitude. Et ça monte ! Et ça circule autour de nous ! Bref, ce n’est pas trop une partie de plaisir. Nous quittons la route principale après Paroy en direction de Chinchero. Mais là encore, la circulation est soutenue pour les enfants. Alors nous quittons la route, pour une piste secondaire. Et même si ça grimpe très fort, tout le monde est heureux de pédaler (enfin) sur des pistes !
19 et 20 juin 2015
C’est vers 23h que nous arrivons à Cusco, devant l’auberge Estrellita. Alors comment dire ?… Après plusieurs jours à camper, une douche froide au sens premier du terme à Chalhuanca, nous avons envie d’un peu de confort, et surtout, d’une bonne douche bien chaude (une idée fixe non ?!).
Ouh là là !! On est en retard sur ce blog !! Bon on va tout de même continuer à dérouler la chronologie, au gré des possibilités de connexion internet, même si on a un peu avancé depuis !
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L’Apurimac est une rivière affluente de l’Amazone, ça en jette vu comme ça !
D’ailleurs, notre « philosophe-géographe », Gaspard, en train de soulager un besoin journalier au bord de la rivière, nous sortira pensif, « et dire que mon petit pissou va venir grossir l’Amazone, puis arriver dans l’Atlantique !… ». Bon au moins, il révise sa géographie…
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